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CAROLINE BOISSIER-BUTINI (1786-1836)


Elle naît à Genève dans une famille de la haute bourgeoise. Sa mère, Jeanne-Pernette Bardin, et son père, Pierre Butini, médecin réputé et amateur de musique, lui donnent accès à une formation musicale solide et à l’étude du piano. «À 20 ans, j’ai consacré un tiers de ma vie à la musique» écrira-t-elle dans son journal.

Après son mariage avec Auguste Boissier qui la soutient dans ses activités de musicienne et de compositrice, elle continue à pratiquer son art. Elle donne naissance à deux enfants (Edmond Boissier en 1810 et Valérie Boissier en 1813, plus connue sous le nom de Valérie de Gasparin). Malgré le fait qu’il était inconvenant, pour une femme, de se produire en concert public, elle joue ses œuvres dans des cercles privés et son nom apparaît dans les programmes de la Société de musique de Genève (par ex. celui du 5 mars 1825).

Lors de séjours à Paris, elle rencontre et se lie avec des musicien-ne-s de son temps comme Marie Bigot, Ferdinand Paër, Friedrich Kalkbrenner. Elle obtient une notoriété européenne grâce à un article décrivant une de ses prestations dans un journal musical réputé, l’Allgemeine musikalische Zeitung (Allemagne) du 1er mars 1815.

Elle s’intéresse aussi à la musique populaire, un genre qui est revalorisé à l’époque romantique. À ce titre, on peut  la compter parmi les précurseures de l’ethnomusicologie, car elle transpose des airs populaires qu’on lui chante et elle utilise dans ses œuvres des thèmes connus, comme le Ranz des vaches.


ŒUVRES PRINCIPALES


MANUSCRITS

Papiers de la famille Boissier (1739-1956): 1,6 mètre linéaire.

Le fonds est composé de papiers de famille, de correspondance et de manuscrits divers. La correspondance occupe une place importante. Les manuscrits d'œuvres, dont la majorité a été rédigée par les femmes de la famille, Lucile Boissier, Valérie Boissier-de Gasparin et Caroline Boissier-Barbey, représentent également une large part du fonds. On y trouve aussi des coupures de presse.

Le fonds des familles Butini, Boissier, de Gasparin et Barbey est constitué de manuscrits, oeuvres de dix-neuf personnes représentant six générations, dont la troisième génération des Butini, soit Caroline Butini (1786-1836), qui épousa Auguste Boissier (1784-1857) et Adolphe-Pierre Butini (1792-1877), qui épousa Jeanne-Elisabeth De la Rive (1800-1886).
Cote : CH BGE Ms. fr. 7491-7506

 

 

LA CORRESPONDANCE

Boissier, Caroline, née Butini,. 77 lettres autographes signées adressées à son époux Auguste Boissier.

Genève, Sallanches, Argovie et sans lieu, 9 octobre 1811-1818 et sans date
Cote : BGE Ms. fr. 7492, f. 80-221


L’ŒUVRE MUSICALE

Pour accéder aux manuscrits de l’œuvre musicale de Caroline Boissier-Butini, il faut consulter la section «Manuscrits musicaux» et effectuer une recherche à son nom dans les inventaires consacrés aux  «Compositeurs de l'école suisse française du 19e siècle»



Cote : BGE Ms. mus. 97-109: Papiers Caroline Boissier-Butini


ICONOGRAPHIE

Aucune représentation de Caroline Boissier n’est, à notre connaissance, conservée dans une institution publique. Ni le Centre d’iconographie de la Bibliothèque de Genève ni le Musée d’art et d’histoire ne conserve de portrait d’elle.

Cependant Firmin Massot (1766-1849) a fait son portrait en 1807 alors qu’elle était encore une jeune fille; il est conservé dans une collection privée.
Dans son Journal, la compositrice décrit sa séance de pose avec le peintre (Journal, n°5, 1807) : «Après diner est arrivé Mr Massot ; on m’a placée au Piano là on m’a dit, souris, sois amusée, & moi j’étais statue, je me suis mise en mouvement & on a crayonné une pose; ensuite je me mis appuyée sur la fenêtre & vite Mr M a voulu me dessiner; je me suis placée de nouveau au Piano; 3eme esquisse; la meilleure de toutes. On dit que le portrait sera très joli.»

Reproduction d'un portrait de Caroline Boissier-Butini (1807, collection privée), peintre Firmin Massot (1766 - 1849)

Monique Bernaz, photographe (CIG 2022 005 num)

La maison de maître «Le Rivage», à Pregny, où vécut Caroline Boissier-Butini de 1817 à 1836 (Wikimedia Commons)

 


APPROCHE BIBLIOGRAPHIQUE


Partitions

Les partitions de Caroline Boissier-Butini se trouvent à la Musicale de la Bibliothèque de Genève ou dans les bibliothèques en Suisse.

- Fantaisie sur l’air de la Belle Rosine pour piano / Caroline Boissier-Butini. Bern, Müller & Schade, 2021.
- Concerto pour piano n°4 en sol / Caroline Boissier-Butini. Bern, Müller & Schade, 2021.

Disques


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Véronique Goncerut
veronique.goncerut(at)ville-ge.ch
T: +41 22 418 46 75