La revue électronique de l'Institut et Musée Voltaire
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L'opéra au XVIIIème siècle   Cet article en pdf 
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L'opéra au XVIIIème siècle


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L’exposition « Voltaire à l’opéra » venant d’ouvrir ses portes à l’Institut Voltaire, nous avons demandé à Philippe Gelinaud, handelien bien connu et dont les amoureux de l’opéra au XVIIIe siècle connaissent les critiques (Opéra International), de nous dire quels étaient pour lui les principaux liens en ce domaine.

Concernant l’opéra à l’époque baroque, comme tant d’autres sujets, l’Internet est une ressource passionnante, peut-être moins riche qu’on ne le penserait a priori étant donnée la relative spécialisation du sujet, où le meilleur côtoie le pire… Voici donc une brève sélection, réduite et totalement subjective :

Du côté institutionnel, le Centro di Musica Antica Pietà de’ Turchini (site bilingue italien et anglais) sera mon coup de cœur. Basé en l’église Santa Caterina da Sienna à Naples, ce centre de musique ancienne, fondé en 1996, est, aujourd’hui encore, unique en son genre en Italie. Autour de l’ensemble de réputation internationale Cappella della Pietà dei Turchini, dirigé par Antonio Florio, le centre est particulièrement actif dans le domaine de la redécouverte du répertoire napolitain, opera buffa et opera seria. Il est à l’origine de concerts, d’enregistrements et d’activités scientifiques (recherches, colloques, publications de partitions ou d’essais, etc.) et pédagogiques. Au programme cette année dans le domaine de l’opéra, le Montezuma de Giovan Francesco di Majo et la Partenope de Leonardo Vinci.

Continuons avec le Magazine de l’opéra baroque (en français), réalisation de Jean-Claude Brenac, banquier à la retraite qui consacre quotidiennement plusieurs heures à sa passion. Son magazine, très complet, suit de près l’actualité (des concerts, discographique…) et offre de nombreuses informations concernant les compositeurs, les œuvres, les interprètes ou les rôles. Le travail d’un amateur au sens le plus noble du terme.

Comment évoquer l’opéra baroque sans citer quelques grands noms ? Parmi les innombrables sites consacrés à George Frideric Handel, je vous proposerais sans hésiter gfhandel.org, site américano-britannique (en anglais uniquement) coproduit par Brad Leissa (secrétaire et trésorier de l’American Handel Society) et David Vickers (musicologue, journaliste, interprète…), et auquel votre serviteur contribue. Vous pourrez trouver ici nombre d’informations sur la vie et l’œuvre du compositeur, de même que sur son actualité, ou encore la liste des chercheurs travaillant sur Handel, sans oublier divers liens, notamment vers les organismes handéliens officiels (associations, festivals…).

Les grands noms de l’opéra baroque français sont l’objet de moins d’attention sur la toile, mais la qualité est au rendez-vous avec les sites consacrés à Jean-Philippe Rameau et Jean-Baptiste Lully. Les belles pages dédiées à Rameau (site bilingue français et anglais) par Christine Coquillat, alias Horvallis, artiste graphique, illustratrice et historienne de l’art, présentent un contenu très riche sur l’homme et son œuvre (musicale bien sûr, mais aussi théorique) dans un écrin original.

Quant à Marie-Pierre Blanchardie, elle se consacre, parallèlement à ses activités notariales, à ses passions lullistes. Il en résulte un site Lully simplement magnifique. Les habituelles informations sur la vie, l’œuvre et l’actualité du compositeur – notons que la discographie comporte de nombreux extraits écoutables – sont complétées par diverses rubriques. On pourra ainsi trouver une section « Polémiques », des sondages ou la possibilité de télécharger des partitions.

Notons enfin l’excellente initiative de cette même Horvallis citée plus haut et qui a plus récemment créé un site intelligent et agréable (bilingue français et anglais) consacré au livret d’opéra. Vous y trouverez de précieuses informations, des liens ou même quelques livrets – dont Pandore, Le Baron d’Otrante et Tanis et Zélide de Voltaire – concernant, pour l’instant, une douzaine de librettistes français et italiens des temps baroques. À ne pas manquer.





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© IMV Genève | 01.07.2004