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Les
trois mois qui viennent de s’écouler ont été
riches de publications dix-huitiémistes. C’est d’abord
la Bibliothèque de la Pléiade qui publie, à
la fin du mois d’avril, le volume des Contes et romans
de Diderot. Ce livre, indique Michel Delon, « inaugure une
série de quatre volumes consacrés à l’œuvre
de Diderot. » Série qui, bien sûr, ne prétend
pas à l’exhaustivité, et entend se nourrir
des « grandes éditions critiques » qui l’ont
précédée. Michel Delon était entouré,
pour ce faire, de Jean-Christophe Abramovici, Henri Lafon et Stéphane
Pujol.
L’Album de la Pléiade est de même cette année
consacré à Diderot, avec une iconographie choisie
et commentée par Michel Delon.
Rousseau n’est pas oublié,
et Raymond Trousson vient de lui consacrer un important volume,
aux éditions de l’Académie Royale de Langue
et de Littérature française, à Bruxelles.
Il s’agit de Rousseau par ceux qui l’ont vu
: après avoir constaté que Rousseau avait, «
plus qu’aucun autre philosophe des Lumières, focalisé
l’attention de ses contemporains », Raymond Trousson
propose à la lecture soixante-deux témoignages de
visiteurs ou autres témoins de la vie du Citoyen de Genève.
L’ensemble est complété d’aperçus
biographiques et d’ « éléments bibliographiques
» utiles aux chercheurs et aux curieux.
Allons un peu plus loin dans
le temps et signalons la parution de L’Empire des Muses
: Napoléon, les Arts et les Lettres, volume publié
sous la direction de Jean-Claude Bonnet aux éditions Belin.
L’Empire des Muses est, si l’on veut, la
suite (et la fin) de La Carmagnole des Muses, éditée
au moment du Bicentenaire de la Révolution française.
Le livre se propose de rendre compte, grâce à une
série d’articles suggestifs, « des productions
des arts sous le Consulat et l’Empire tout en s’interrogeant
sur les institutions culturelles, sur les formes de la propagande,
enfin sur la fondation symbolique de l’Empire. »
On lira avec un intérêt particulier la contribution
de Jean-Claude Berchet, « Le Mercure de France et la renaissance
des lettres », celle de Pierre Frantz « Le théâtre
sous l’Empire : entre deux révolutions », et
enfin celle de Michel Noiray, « Le nouveau visage de la
musique française. »
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