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Nous présentons aujourd’hui
les liens de quatre musées avec lesquels nous sommes entrés
en collaboration sur des sujets divers. Ils couvrent une palette
tout à la fois historique et géographique.
Le premier d’entre
eux est le musée
Magnin de Dijon. Situé dans l’hôtel
Lantin, il permet d’admirer la collection réunie
par Jeanne et Maurice Magnin. Si les œuvres du XVIIIe n’y
sont pas majoritaires, on peut tout de même y découvrir
une très belle série de peintres napolitains et
surtout l’Etude pour la figure de Platon dans la mort
de Socrate de David. Ce dessin à pierre noire et craie
blanche, qui date probablement de 1787, répond parfaitement
aux vœux que Diderot exprimait dans son Traité
de poésie dramatique, où il conseillait de
peindre la mort de Socrate. A noter une superbe exposition temporaire
intitulée Pequignot et Girodet : une amitié
artistique, visible jusqu’au 31 décembre. A
ne surtout pas manquer !
Le musée
de la Révolution française a été
créé en 1983 dans le château de Vizille et
rassemble « des œuvres évoquant les événements
majeurs de la Révolution ». Une exposition temporaire
sur le Théâtre de la République (nouvelle
dénomination de la Comédie-Française pendant
une bonne partie de l’ère révolutionnaire)
est en cours de préparation, avec la complicité
de la Bibliothèque-Musée de la Comédie-Française.
Cette exposition permettra de revivre les grands moments de Talma,
Naudet, et Mme Vestris. Une importante bibliothèque est
enfin à la disposition des chercheurs et des curieux attirés
par cette période troublée de l’histoire de
la France et de l’Europe.
La Bibliothèque-Musée
de la Comédie-Française, justement,
située dans la cour du Palais-Royal, abrite tous les manuscrits
et les documents relatifs à la vie théâtrale
parisienne et aux sociétaires de la Comédie-Française.
L’accueil y est toujours chaleureux, et il est bien tentant,
après une longue journée de lecture, d’aller
entendre quelques vers de Corneille dans la salle Richelieu…
C’est avec la Bibliothèque-Musée de la Comédie-Française
que l’Institut Voltaire avait engagé une collaboration,
en 2003, collaboration qui avait abouti au prêt des maquettes
de costumes et de décor pour L’Orphelin de la
Chine de Voltaire, dans la version proposée par Vercors
(1965).
Le musée
Cognacq-Jay, enfin, s’intitule lui-même
« Musée du XVIIIe siècle de la Ville de Paris
». Sa collection a été réunie entre
1900 et 1925 par l'homme d'affaires Ernest Cognacq et son épouse
Marie-Louise Jay. Fondateur des grands magasins de la Samaritaine,
le couple consacra une partie de sa fortune à acheter des
œuvres et des objets d'art, avec une prédilection
pour le XVIIIe siècle français. Le musée
présente un ensemble de peintures et de sculptures de qualité
où les grands artistes (Lemoyne, Chardin, Fragonard) voisinent
avec des maîtres moins connus. Des boiseries, des meubles
et des objets d'art décoratif évoquent également
le cadre de vie de la société élégante.
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