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Mozart
en fête
A la veille du 250e anniversaire
de la naissance de Mozart, qui sera célébré
l’an prochain dans plus de deux cents villes d’Europe,
le comité de l’Association Mozart Genève a
organisé, le 26 août dernier, une « Journée
Mozart ». Hôte d’honneur, le professeur Rudolf
Angermüller, secrétaire général de l’Internationale
Stiftung Mozarteum de Salzburg, a présenté,
dans ses grandes lignes, le programme de l’année
Mozart 2006. Cette présentation a été suivie
d’un concert auquel ont participé deux artistes ukrainiennes
: Mlles Oksana Yarova, soprano, et Anastasia Titovych, pianiste.
Rappelons que le jeune Mozart est passé à Genève
accompagné de son père, mais que ni l’un ni
l’autre n’ont été reçus par Voltaire,
alors malade à Ferney. Bien des amis du patriarche ont
néanmoins rencontré l’enfant prodige : citons
Grétry, pour lequel Voltaire ne tardera pas à écrire
Le Baron d’Otrante, Jean-Baptiste Cramer et le
peintre Jean Huber.
L’art à
Genève au tournant des Lumières : une thèse
importante
Très nombreux étaient
les Genevois présents à l’Ecole des Hautes
Etudes en Sciences Sociales, le 8 juillet dernier. Danielle Buyssens,
conservatrice à la Bibliothèque Publique et Universitaire
de Genève, soutenait en effet une thèse intitulée
La question de l’art à Genève, du cosmopolitisme
des Lumières au Romantisme des nationalités.
Le jury était composé de Jacques Revel, directeur
d’études à l’EHESS et également
directeur de la thèse, Bronislaw Baczkó, professeur
honoraire à l’université de Genève,
Claude Lapaire, directeur honoraire du Musée d’art
et d’histoire de Genève, Krzysztof Pomian et Anne-Marie
Thiesse, directeurs de recherche au CNRS. Tous ont noté
combien Danielle Buyssens avait « fait justice du mythe
qui a eu cours pendant fort longtemps d’un calvinisme destructeur
des arts et, plus particulièrement, du blocage qu’auraient
exercé sur la réception et la création de
l’art à Genève les lois somptuaires ».
Une grande thèse donc, sans nul doute prochainement publiée,
et qui a reçu, comme il se devait, la mention maximale
et les félicitations du jury à l’unanimité.
Première publication scientifique
des Poésies de Chénier
La toute nouvelle collection
Hologrammes des éditions Paradigme vient de publier
le premier volume des Poésies d’André
Chénier, avec un texte établi et des annotations
critiques très attendus de Georges Buisson et d’Edouard
Guitton. Les deux éditeurs ayant choisi de regrouper les
divers manuscrits de Chénier selon un ordre chronologique,
le volume s’ouvre par une série de fragments intitulés
Imitations et Préludes poétiques et propose
ensuite L’Art d’aimer, évidemment
imité d’Ovide, et le recueil des Elégies.
Malgré les travaux de Paul Dimoff, qui avait œuvré
au lendemain de la seconde guerre mondiale, les lecteurs de Chénier
n’avaient la plupart du temps à leur disposition
que l’édition très fautive de Louis Becq de
Fouquières, philologue certes respectable, mais dont l’édition
était datée du début de la troisième
république ! Avec cette édition Guitton/Buisson,
tous les amoureux de Chénier pourront goûter ses
vers en toute connaissance de cause : gageons que leur plaisir
n’en sera qu’amplifié.
Cette édition a été mise, dès sa sortie,
au programme français de l’agrégation des
lettres, et plusieurs ouvrages critiques sur André Chénier
sont actuellement en cours de parution.
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