|
Actualités
de l'IMV
Lisbonne : 250 ans après
Voltaire
nous écrit
De l’horrible danger de la lecture
Clin
d'oeil
Portrait de l’abbé Mignot, neveu de Voltaire
A propos
de ...
Discours pour Voltaire
Nouvelles
du XVIIIème siècle
Publications
Liens
Comment acheter un manuscrit ?
Tout
le numéro en pdf
inscrivez-vous
� la
Gazette des D�lices |
|
La commémoration du
250e anniversaire du tremblement de terre de Lisbonne s’est
tenue dans les locaux du musée Voltaire le 31 octobre dernier
au soir, en présence de S.E. M. José Caetano da
Costa Pereira, représentant permanent du Portugal à
l’O.N.U. Elle a réuni plus de 160 personnes dans
la bibliothèque de l’Institut, où Isabel Alçada
et Ana Maria Magalhaês ont présenté leur roman
O dia do terramoto (« Le jour du tremblement
de terre »). Certains passages en ont été
lus en portugais et en français : l’histoire est
celle d’un vieux savant et de deux jeunes gens projetés
dans la Lisbonne de 1755 et découvrant, in vivo,
les terribles conséquences du séisme.
La soirée s’est poursuivie avec la lecture du Poème
sur le désastre de Lisbonne par Danièle Lebrun,
avant que les discours officiels de MM. Giroud, directeur adjoint
de la Bibliothèque Publique et Universitaire, Jacob, conservateur
de l’Institut Voltaire et Vilela, consul général
du Portugal à Genève, ne viennent clore, provisoirement
bien sûr, un débat ouvert il y a 250 ans déjà.
Danièle Lebrun : une visite à Voltaire
« Une grande
dame du théâtre à Genève »
: c’est en ces termes qu’un des admirateurs de Danièle
Lebrun se réjouissait de pouvoir entendre l’interprétation
offerte par la célèbre comédienne du non
moins célèbre Poème de Voltaire.
Danièle Lebrun est en effet une spécialiste du théâtre
du XVIIIe siècle, et tous les amateurs de Marivaux connaissent
son interprétation bouleversante du personnage d’Araminte,
dans Les Fausses Confidences. Le grand public la connaît
également sous le nom de Roxane, baronne de Saint-Gély,
rôle qu’elle incarne avec beaucoup de facétie
dans Les Nouvelles aventures de Vidocq, série
télévisée orchestrée par son époux
Marcel Bluwal.
Danièle Lebrun a proposé du texte voltairien une
version très éloignée des lectures plus traditionnelles
du poème. Les images véhiculées tout au long
de ces 234 vers se sont détachées avec une force
contenue qui prouvait, à tout le moins, qu’il existe
bien une poésie des Lumières. Les cent soixante
spectateurs ont ainsi pu goûter à la saveur d’un
texte qui, à 250 ans de distance, nous interpelle comme
au premier jour.
Suisse-Portugal : regards croisés
Tel est le titre du livre
présenté à l’Institut Voltaire le 26
octobre dernier par son auteur, Reto Monico, docteur ès
lettres et professeur d’histoire au Cycle d’orientation.
En se basant sur la presse, les récits de voyages, les
rapports bilatéraux, Reto Monico étudie les regards
réciproques entre les deux pays entre 1890 et 1930. Plusieurs
interventions ont permis d’ouvrir d’autres pistes
à ce champ d’exploration novateur : se sont ainsi
exprimés, après avoir été accueillis
par M. François Jacob, MM. Antoine Fleury, professeur à
l’université de Genève, Guy Le Comte, président
de la SHAG (Société d’Histoire et d’Archéologie
de Genève), Michel Rossetti, président de l’association
Suisse-Portugal et ancien conseiller administratif, et Júlio
Vilela, consul général du Portugal à Genève.
Le livre de Reto Monico est disponible à la SHAG ainsi
que dans toute bonne librairie.
Du Mahomet de Voltaire au Nathan de Lessing
La compagnie FOR, dirigée
par Hervé Loichemol, a proposé le 10 décembre
dernier, au théâtre de Carouge, une lecture du Mahomet
de Voltaire. Lecture qui a démontré, s’il
en était encore besoin, la force dramatique de l’alexandrin
voltairien, et qui a été suivie le lendemain, à
l’Institut Voltaire, d’un colloque intitulé
« Voltaire-Lessing ».
Ce colloque a réuni Jean Jourdheuil, metteur en scène
dont on a pu apprécier, fin novembre, le spectacle « Michel
Foucault, choses dites, choses vues » au théâtre
de Saint-Gervais, Renaud Bret-Vitoz, maître de conférences
à Toulouse, Danielle Chaperon, professeur à Lausanne,
et enfin Bernard Franco et Pierre Frantz, de l’université
Paris IV Sorbonne. Gageons que de telles initiatives stimulent
la relecture du théâtre de Voltaire et lui rendent
enfin sa véritable place.
|
|