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La
récente
visite de François Silvant nous a incités à vous
proposer aujourd’hui quelques sites dédiés à l’humour.
On devine aisément la difficulté d’une telle
recherche, tant il est facile, sur ce point, de sombrer dans
la vulgarité. Plusieurs écrivains n’ont-ils
pas fait remarquer que de l’humour on glissait
souvent à l’humeur ? Le plus simple
serait encore, pour ne pas prendre le risque, de se contenter
d’une relecture de quelques-unes des meilleures pages de
Voltaire. Tentons quand même notre chance…
A
tout seigneur tout honneur : commençons par François
Silvant lui-même,
dont le site, à la navigation
aisée, éclaire le parcours. Une biographie nous
rappelle qu’il est né balance ascendant balance :
nous ne balancerons pas, quant à nous, à l’accueillir
dans nos murs et sur nos écrans. Un clic sur « Le
petit Silvant illustré », et nous voici rendus
dans l’univers bien connu de tous les amateurs du comédien
dont on nous rappelle, chemin faisant, qu’il campe plus
de quarante personnages à la fois. Des boni sous
forme de fonds d’écrans ou de cartes postales virtuelles
achèvent enfin, s’il en était encore besoin,
de séduire le voyageur.
Continuons
avec La Babole, présente
au Festival Mont-Blanc de l’humour, qui se tenait à Saint-Gervais
des 4 au 10 mars derniers. La Babole est une petite bonne femme
qui livre sur ce qui l’entoure des réflexions parfois
désabusées, mais jamais désespérées.
C’est dans cette articulation entre vision critique du
monde et prise de distance par le rire que réside toute
la saveur de ces pages bien charpentées et toujours très à jour.
Un exemple de trait « babolien » ?
La vieille bonne femme, en trois bulles, nous confie qu’elle
dit toujours ce qu’elle pense : or aujourd’hui,
elle ne pense à rien. Donc, elle le dit… A envoyer
d’urgence à certains journaux.
Poursuivons
par la découverte des Chroniques
du menteur, dont la première page nous invite à entrer
au « musée » : quoi de plus
attrayant, dira-t-on, pour un habitué du musée
Voltaire ? Trois rubriques sont d’emblée
proposées aux visiteurs : les « chroniques »,
les « cahiers » et les « articles ».
La première est de loin la plus fournie, et sans doute
aussi la mieux actualisée, quoique le dernier texte en
ligne date de l’été dernier. Le ton de toutes
les contributions est un brin plus austère que dans les
deux sites précédents : rien à voir
avec l’ironie voltairienne de François Silvant ou
les bulles de La Babole. La distance critique est néanmoins
intéressante, et certains des textes valent au moins un
petit détour.
Achevons
ce parcours avec désinformations.com,
qui se définit lui-même comme « le site
satirique francophone de bon goût dont toutes les informations
sont fausses ». A lire certaines chroniques, on serait
en droit de penser que la première fausse information
est celle mentionnée ci-dessus : si goût il
y a, il n’est pas toujours bon. L’extrême richesse
du fonds et la très grande souplesse de navigation corrigent
heureusement cette première impression. A noter en particulier
quelques idées très ingénieuses, concentrées
dans des titres pour le moins évocateurs : « le
site amendes.gouv.fr permettra d’écrire au Père
Noël ». Voltaire, à l’électronique
près, n’est pas très loin.
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