La revue électronique de l'Institut et Musée Voltaire
ISSN 1660-7643
       
         
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Notons d’abord la parution, chez Garnier Flammarion, en février de cette année, d’un petit volume intitulé : Voltaire, Ecrits autobiographiques. La table des matières nous propose, outre les Mémoires connus de tous les voltairiens, le Commentaire historique sur l’auteur de la Henriade et quelques lettres à madame Denis. L’éditeur de cet ensemble apparemment hétéroclite n’est autre que Jean Goldzink, à qui l’on doit déjà une fort mauvaise édition du théâtre de Voltaire, dans la même collection.
Ledit Jean Goldzink, dans sa présentation, n’élude pas la question que suppose le titre même d’écrits autobiographiques, et qui « consiste à se demander ce que M. de Voltaire vient faire dans cette galère rousseauiste ». La question semble d’autant plus pertinente que « les incursions voltairiennes dans le récit de soi par soi n’obéissent à aucune pulsion désespérée. » La réponse est d’abord technique. Aux trois moments qui, dans la chronologie voltairienne, appellent à une écriture autoréférentielle, correspondent en effet trois formes distinctes : « le recueil épistolaire, le récit en je, le récit en il narré par un je anonyme et ambigu. »
Le pari est intéressant, et Jean Goldzink a soin d’exploiter, à bon escient, les récentes découvertes d’André Magnan, relatives à Paméla. Hélas, les textes sont trop rapidement annotés, la bibliographie reste scandaleusement sélective, et l’ensemble donne, encore une fois, l’impression d’un travail hâtif, que soutient une réflexion certes brillante, mais souvent discutable.

Les éditions Desjonquères ont publié, dans la collection « L’esprit des lettres », et sous la direction de Franck Salaün, un volume intitulé Diderot Rousseau : Un entretien à distance. Il s’agit en fait des actes du colloque Diderot hanté par Rousseau, Rousseau hanté par Diderot, qui s’était tenu le 9 avril 2005 à Montpellier. Treize articles permettent d’embrasser des problématiques aussi diverses que « le projet du Persiffleur », le rapport des deux écrivains à la vérité, ou, dans une très belle étude de Geneviève Goubier-Robert, la fable des montagnons.

Signalons enfin Les Pitt : l’Angleterre face à la France, 1708-1806 d’Edmond Dziembowski, paru chez Perrin ; la deuxième édition revue et corrigée de l’étude d’Elisabeth Badinter intitulée Mme du Châtelet, Mme d’Epinay, ou l’ambition féminine au XVIIIe siècle, chez Flammarion ; et enfin le Casanova de Guy Chaussinand-Nogaret, au sous-titre accrocheur (Les dessus et les dessous de l’Europe des Lumières), chez Fayard.

Voltairiana

Le premier numéro des Voltairiana, publié aux éditions Cristel (Jean-Louis Wagnière, ou les deux morts de Voltaire, lettres pour la plupart inédites présentées et commentées par Christophe Paillard), continue de rencontrer un grand succès. Il semblerait que le Times Literary Supplement s’apprête à consacrer prochainement une large rubrique à cette édition. D’autres revues ne sont pas en reste, qui célèbrent le talent de M. Paillard et le caractère opportun d’une telle publication, destinée, rappelons-le, à partager avec l’ensemble des citoyens la richesse des fonds de l’Institut.

Plusieurs autres numéros sont en cours de préparation, parmi lesquels une édition critique de lettres en grande partie inédites, une autre des Lettres chinoises, l’une des dernières œuvres philosophiques de Voltaire, rédigée quelques années seulement avant sa mort, sans compter le catalogue des manuscrits de la bibliothèque de l’Institut, dont la divulgation achèvera d’ouvrir nos fonds à tous les amoureux du dix-huitième siècle.



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© IMV Genève | 01.04.2006