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C’est Voltaire qu’on assassine !
Christophe Paillard                         Cet article en pdf  
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Nous présentons aujourd’hui un texte de Christophe Paillard, bien connu des voltairiens pour sa remarquable publication intitulée Jean-Louis Wagnière, ou les deux morts de Voltaire (Cristel, 2005) et qui vient de contribuer au sixième numéro de la revue Orages, paru en mars, numéro consacré au thème de notre exposition temporaire : L’Égypte des Lumières. Son propos s’articule ici autour du livre de Mme M., L’autobiographie chez Voltaire, récemment paru aux éditions Publibook.

Les éditions Publibook viennent de faire paraître un ouvrage intitulé L’autobiographie chez Voltaire (1). Œuvre de Mme M. qui « se définit comme étant voltairienne », ce livre est dédié « à la mémoire de Jean-Louis Wagnière » (p. 9). L’enjeu est de taille : dans quelle mesure l’écriture voltairienne revêt-elle une dimension autobiographique ? Tirons un voile pudique sur les coquilles (2), les barbarismes (« à prime abord » p. 130, saint Thomas qui devient St-Thomas, etc.) ou les naïvetés de l’auteur (Raymond Naves se rattacherait au « bouddhisme tibétain » sous prétexte qu’il évoque « l’alternance de contradictoires » chez Voltaire : p. 261). Plus fondamentalement, on s’étonnera qu’un livre sur l’autobiographie se réduise pour l’essentiel à l’étude des biographies de Voltaire par Wagnière, Longchamp, Collini, Duvernet, Condorcet, etc. Ces défauts pourraient être excusés si l’œuvre n’était truffée d’erreurs factuelles, de gauchissements, d’approximations grossières et de jugements à l’emporte-pièce qui la discréditent sans appel. Pourquoi alors ne pas la laisser croupir dans l’enfer des livres ennuyeux ? Une première raison est que son deuxième chapitre s’attelle à un épineux problème qui divise les voltairistes, celui de l’attribution à Wagnière du Commentaire historique sur les œuvres de l’auteur de la Henriade, sur lequel l’auteur prétend apporter des lumières nouvelles. Mais ce livre vaut surtout par sa valeur exemplaire. Il achoppe et trébuche sur tous les travers que les études voltairistes se doivent d’éviter et il constitue en ce sens un remarquable contre-exemple de méthode et de pertinence.

Son premier travers consiste dans l’édition de référence des Œuvres complètes. Dieu sait pourquoi l’auteur a jeté son dévolu sur Lefèvre et Déterville (1817), édition fautive, « très éloigné(e) de la perfection » selon le mot de Bengesco (3) et périmée depuis Beuchot, Moland et les Œuvres complètes de Voltaire en cours de publication à Oxford. De ce choix malencontreux résulte une regrettable série d’erreurs. Avec un remarquable aplomb, l’auteur fait état de lettres prétendument ignorées de Besterman et de la Pléiade sans soupçonner que les erreurs de datation du début du XIXe siècle ont été rectifiées après 1950 (4). Bien pire, Mme M. juge de la structure de Kehl d’après Lefèvre et Déterville sans percevoir que cette édition, conformément à la plupart de celles publiées après la Restauration, inverse l’ordre de Kehl en s’ouvrant sur les documents biographiques. Tout au long de son ouvrage, elle prétend ainsi que « la Vie de Voltaire (…) servit d’introduction au premier volume de la très volumineuse collection » (5) de Beaumarchais alors qu’elle en constitue le 70e et dernier volume... L’erreur n’est pas anodine. Elle empêche notre spécialiste de la biographie voltairienne de percevoir que la Vie de Voltaire, parue en 1790, fut récrite par Condorcet pour tenir compte de l’actualité de la Révolution. Mme M. n’a visiblement jamais consulté l’édition de Kehl dont elle parle avec tant d’assurance. Du Commentaire historique sur les œuvres de l’auteur de la Henriade, elle prétend que son « insertion étrange dans la section Mélanges en fin de publication (et non dans les documents biographiques du début) serait la conséquence d’une réception tardive du texte » (p. 25) (6). Étonnant amalgame d’erreurs ! Non seulement le Commentaire fut édité dans le 48e volume et non en fin de collection mais les premiers volumes de l’édition de Kehl ne comportent aucune pièce biographique… Le choix fautif de Lefèvre et Déterville explique enfin pourquoi les références de Mme M. à la Correspondance de Besterman sont souvent erronées (voir par exemple p. 287, n. 124).

Il est vrai que Mme M. semble hermétique à toute notion relative à l’édition et à ses principes. Elle ne comprend pas la distinction de l’éditeur intellectuel et de l’éditeur matériel d’un texte. Prétendument consacrée à l’autobiographie, son étude s’intéresse aux Mémoires biographiques sur Voltaire parus en 1826 qui comportent les relations de deux secrétaires de Voltaire, Wagnière et Longchamp. Or, Mme M. attribue l’édition de ces Mémoires à « Aimé André », qui n’en a été que le « libraire » - nous dirions aujourd’hui l’imprimeur. Ne comprenant pas que le texte fut établi sous le couvert de l’anonymat par Jacques Joseph Marie Decroix et Adrien Beuchot, deux des plus grands éditeurs de Voltaire, elle prend malencontreusement le libraire pour garant de l’authenticité des écrits de Wagnière : « Aimé André, l’éditeur de Wagnière, nous écrit au début du siècle suivant qu’il a bien connu le fidèle homme de confiance de Voltaire et il nous assure qu’il fut homme de vérité » (7). Pour rectifier cette erreur, il eût suffi de lire, ne serait-ce que d’un œil distrait, l’excellent article de Jacqueline Marchand (8), que Mme M. cite sans apparemment en avoir pris connaissance. La confusion devient cocasse lorsqu’elle semble pressentir son erreur par quelque obscur instinct de vérité : « Nous notons cependant avec surprise que J. J. M. Decroix mourut l’année même de la publication par Aimé André de ces mémoires passionnants, c'est-à-dire 1826, ce qui n’est probablement pas dû au hasard » (sic, p. 112). Retranchant Decroix du nombre des rédacteurs de Kehl (il n’aurait été qu’en « relation » avec eux, p. 112), elle y ajoute à tort le marquis de Villette qui n’a pas contribué d’un iota à cette édition (9). De cette erreur résulte une nouvelle série de bévues. Mme M. croit pouvoir expliquer l’avortement de la contribution de Wagnière à Kehl par l’opposition de ce prétendu éditeur : « Dans ce groupe [des éditeurs de Kehl], il y avait Villette trop lié à Mme Denis ; il n’aimait pas Wagnière et aurait pu jouer un rôle déterminant dans l’élimination de l’ancien secrétaire… » (p. 330). Si les raisons de la rupture de Wagnière avec le « Voltaire de Beaumarchais » sont infiniment plus complexes qu’elle ne le dit, il est certain que de Villette n’y est pour rien.

Le deuxième travers méthodologique est la propension à étayer des hypothèses hétérodoxes sur une série d’erreurs. Une part essentielle de la réflexion de Mme M. sur « l’autobiographie chez Voltaire » porte sur l’attribution à Wagnière du Commentaire historique sur les œuvres de l’auteur de la Henriade, généralement attribué à Voltaire. Si cette hypothèse dessert son dessein avoué en réduisant cette autobiographie au statut d’une biographie, elle n’a rien pour choquer. Rendons hommage à Mme M. de l’avoir formulée : Paul Bonnefon et Ira Owen Wade ne l’ont-il pas défendue ? Mais les deux arguments qu’elle invoque pour justifier cette attribution problématique ne résistent pas une seconde à l’examen comme elle aurait pu elle-même s’en convaincre en approfondissant la question. Elle remarque que le Commentaire évoque le « Lac Léman ». D’après elle, « seuls les habitants du canton de Vaud revendiquent à juste titre ce qualificatif de Léman. À Genève et dans la France voisine, on ne prend pas autant de gants à l’égard du lac que l’on qualifie égoïstement de Genève sans se soucier des réactions des autres riverains, en l’occurrence le canton de Vaud. Or, qui était Vaudois dans l’entourage de Voltaire ? » CQFD ! Wagnière serait l’auteur du Commentaire. Le problème est que Voltaire use souvent du syntagme de « Lac Léman » dans son œuvre et dans sa Correspondance (voir notamment D6031, D6094, D6137, D6774, D6856, les Questions sur les miracles, etc.). Le second argument est de la même farine. Mme M. constate justement que le Commentaire évoque la « transplantation » de Voltaire à Berlin en 1750. « Même si ce terme que nous trouvons aujourd’hui inélégant fut en usage au XVIIe siècle dans ce sens particulier, il ne nous semble pas digne de Voltaire sous la plume duquel nous ne l’avons jamais trouvé » (p. 55). Malheureusement pour Mme M. et son sens de l’élégance, le mot de « transplantation » employé métaphoriquement pour désigner l’implantation d’une personne dans un milieu étranger était suffisamment précieux pour être attesté sous la plume de la marquise de Sévigné. Voltaire évoque souvent sa « transplantation » à Potsdam ou à Genève (D4205, D5753, D9017, D19121…) ; il use même de ce terme indigne dans une lettre à Catherine II (D21186), dans l’Essai sur les mœurs et dans ses romans. Faut-il en conclure à son ascendance vaudoise ou au manque d’élégance de sa plume ?

Troisième travers, Mme M. prend pour argent comptant les affirmations de Voltaire sans les inscrire dans une stratégie épistolaire. « Le comble est que l’on publia à Genève une belle édition (de luxe) de ses œuvres dont on ne lui soumit jamais une page. Dans cette dernière furent insérées plusieurs textes qui ne sont pas de lui et dont les auteurs sont par ailleurs connus ! » (p. 90). À n’en pas douter Mme M. évoque ici la grande édition in-quarto initiée par les Cramer à partir de 1768. Non seulement Voltaire y a contribué et a revu certains des volumes mais il adressait aux Cramer des lettres ostensibles (comme le remarque Wagnière (10)) pour démentir la paternité d’une œuvre qu’il souhaitait voir rééditée mais dont il ne consentait pas à avouer la paternité. Ces lettres servaient à le dédouaner auprès des personnes qu’un tel écrit aurait pu choquer. Bengesco l’a bien marqué : « Quoi qu’en dise Voltaire, l’édition in-4° contient très peu d’écrits qui ne soient pas de lui ». Croire en la sincérité de ses démentis revient à se départir de tout esprit critique et à ignorer le concept même de lettre ostensible et, plus généralement, le sens des stratégies épistolaires de Voltaire.

Quatrième travers, l’auteur porte des jugements de valeur à l’emporte-pièce. Elle reproche à Mme Denis d’avoir la « dent dure », défaut qu’elle partage avec la nièce de Voltaire. Que dire de son appréciation de Condorcet : « Si Voltaire était un scientifique moyen, Condorcet était en revanche un écrivain de second ordre et ses critiques littéraires ne sauraient servir de référence » (p. 240). Elle va jusqu’à lui tenir rigueur de sa mort tragique dans les geôles de la Terreur : « il aurait pu avoir la patience d’attendre le sauf-conduit que l’ami Suard était allé chercher à Paris ou, à défaut, l’héroïsme de Danton qui regarda la guillotine en face, le suicide n’ayant rien d’admirable en soi… » (p. 240-241). Voilà pour Condorcet ! Notre Aristarque juge Mme du Châtelet sans plus d’aménité : « Il est de bon ton d’encenser la marquise du Châtelet. (…) Pourquoi Voltaire encensa-t-il autant cette dame qui lui donna de nombreux motifs de chagrin et prouva ne pas être une bonne compagne ? Il y a là une sorte de mythe qui reste agaçant longtemps après, surtout lorsque nous analysons le personnage » (p. 31-32). « Était-elle vraiment supérieure en mathématiques ? (…) malgré les louanges déplacées dont elle fut systématiquement l’objet, nous savons sa propre culture littéraire plus ou moins absente » (sic : p. 335). La divine Emilie ne fut en définitive qu’une mégère (p. 281). Voltaire eut le plus grand tort d’adopter Marie Corneille : « c’est là beaucoup de cérémonies et d’argent pour une demoiselle sans dot qui ne savait pas même réciter deux alexandrins correctement, faute grave chez son protecteur » (p. 79). Mme M. n’épargne pas plus les voltairistes modernes. Les cinq volumes de l’excellent Voltaire en son temps dirigé par le regretté R. Pomeau ne trouvent pas grâce à ses yeux. « Très volumineuse », cette biographie « peut décourager bon nombre de lecteurs bien intentionnés. En outre, les travaux d’équipe ayant leurs défaillances, l’on peut être dérouté par l’absence de coordination et d’unité qui en résulte » (p. 15). Cette oeuvre pèche par « l’absence de recherche de base (sic) et le parti-pris (resic) » qu’elle dénote (p. 278). Si Mme M. lui concède « quelques belles pages », elle dénonce son « dénigrement aveugle et systématique qui aurait dû être révolu » (p. 278). Quant à André Delattre, il est « excessif dans son jugement et dépourvu de nuances. (...) Il se contente de regarder de loin, sur l’autre rive de l’Atlantique » (p. 264)… Que dire alors de Mme M. ?

Il serait trop long de relever les innombrables erreurs de l’auteur. Que ce soit l’effet d’une lecture superficielle ou d’une mauvaise maîtrise de l’anglais, elle ne cesse de prétendre qu’I. O. Wade aurait cru que la publication des Mémoires de Voltaire « avait précédé celle du Commentaire du vivant de Voltaire » (p. 322) (11). On pense bien qu’un voltairiste de son envergure n’a jamais commis une telle méprise. Mais que dire de l’érudition de Mme M. ou de l’étendue et de l’exactitude de ses connaissances ? Elle affirme curieusement que les Dialogues d’Evhémère seraient la « dernière œuvre » de Voltaire (p. 36), confond le Panégyrique de Louis XV et le Précis du siècle de Louis XV (p. 71) et ne dénonce de prétendues erreurs de datation que pour en commettre de bien réelles. S’appuyant sur le témoignage de Wagnière qui clarifierait celui du Commentaire « traité avec une confusion extrême », elle estime que « Les Délices à Genève furent achetés le 12 décembre 1754 » (p. 122). Le 12 décembre 1754 est le jour du premier passage de Voltaire à Genève mais il ne fit l’acquisition de ce domaine qu’en 1755 (12). Dans le Commentaire, « l’absence fréquente de date est parfois gênante, lorsqu’il n’y a pas erreur de date. Nous précisons donc que c’est en 1772 que Voltaire réussit, avec l’aide de Turgot alors au pouvoir, à libérer les Gessiens de l’emprise excessive des Fermiers généraux » (p. 88). Sublime précision puisque c’est en 1775 que le pays de Gex acquit le statut de zone franche… Le magnat de la presse français Panckoucke devient sous sa plume un « libraire hollandais » (p. 25). Elle qui dédie son ouvrage à Wagnière fourmille d’erreurs à son propos : elle s’abuse sur les dates de son voyage en Russie (p. 187), prétend qu’il a adressé les manuscrits de Voltaire à Panckoucke quand lui-même rappelle que le libraire était venu les chercher en personne à Ferney (p. 25), croit que I. O. Wade ignorait ses Additions au Commentaire historique (13), prend au pied de la lettre ses jérémiades sur sa pauvreté (p. 186) sans comprendre qu’elles participent d’une mise en scène épistolaire et qu’elles ne reflètent pas la réalité de son patrimoine.

Mme M. a dédié son livre à la mémoire du « fidèle » secrétaire de Voltaire. Wagnière méritait mieux qu’un tel salmigondis d’erreurs. À tout le moins on était en droit d’exiger d’un auteur critiquant sans aménité les sources scientifiques qu’il ait la décence de les lire avant de leur imputer des fautes qui n’existent que dans son imagination. Mais s’il est des obscures clartés, il est également des ténèbres éclairantes : les bévues, approximations et contresens de Mme M. offrent au lecteur le contre-exemple d’un traitement pertinent du problème de l’autobiographie. On lui reconnaîtra cependant le mérite de questionner l’attribution du Commentaire historique à Voltaire si les arguments qu’elle avance desservent totalement son dessein. Son introduction s’interrogeait : « y a-t-il encore à dire un quelque chose [sur Voltaire] qui soit peut-être autre chose ? » Sans doute, à condition que ce « quelque chose » ne soit pas n’importe quoi.

(1) L’Autobiographie chez Voltaire, Publibook, Paris, 2006. ISBN : 2748332923-8.

(2) Au nom de la rose au lieu du Nom de la rose d’Umberto Eco (p. 306), « Goldzinck » et « Christiane Mervaux » [sic] au lieu de « Goldzink » et « Christiane Mervaud » (p. 304 et 326), etc.

(3) G. Bengesco, Voltaire. Bibliographie de ses œuvres, Paris, 1890, n°2148, t. 4, p. 156.

(4) La prétendue lettre à Vaines d’avril 1778 qui « ne figure ni dans O.C. Oxford ni dans Besterman (La Pléiade) » (p.163, n. 63) est de mars 1778 (D21107). Même erreur p. 230, n. 94, où la lettre soi-disant omise par Besterman est la D17781.

(5) L’Autobiographie chez Voltaire, p. 241. Cf. p. 25.

(6) En fait de réception tardive, le Commentaire historique figurait dans la première livraison de l’édition de Kehl (1784)…

(7) L’Autobiographie chez Voltaire, p. 328. Même confusion p. 112, 113, 135, 146, 345, etc.

(8) J. Marchand, « Un voltairien passionné : Jacques Joseph Marie Decroix (1746-1826) », Revue d’Histoire littéraire de la France, 77, 1977, p. 55-70. Voir notamment p. 202 : « La plus touchante et la dernière de ses publications est le recueil de Longchamp et Wagnière, Mémoires sur Voltaire, 1826 ».

(9) Selon Mme M., Kehl serait le fruit de Condorcet, de Beaumarchais et de Villette (L’Autobiographie chez Voltaire, p. 241, p. 329, etc.)… Chacun sait qu’elle est l’œuvre de Condorcet, Ruault et Decroix, Beaumarchais n’ayant été que l’éditeur matériel du texte.

(10) Mémoires sur Voltaire et sur ses ouvrages, 2 vol., Paris, 1826, t. 1, p. 223.

(11) I. O. Wade se contente d’écrire : « It is true that Voltaire had attempted an autobiography, but with little success, in the Mémoires pour servir à la vie de Mr. de Voltaire », The search for a new Voltaire. Il est vrai que Mme M. accable l’excellent Wade d’accusations dénuées de tout fondement (voir n. 13 infra).

(12) Institut et musée Voltaire, Genève, 1994, p. 25.

(13) L’Autobiographie chez Voltaire p. 113-4. N’en déplaise à Mme M., l’excellent I. O. Wade dans The Search for a new Voltaire (Philadelphie, juillet 1958) cite cette pièce de Wagnière, p. 58.

 


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© IMV Genève | 02.04.2007