La revue électronique de l'Institut et Musée Voltaire
ISSN 1660-7643
       
         
   
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C’est le samedi 1er décembre qu’a eu lieu, en présence du maire de Genève, l’inauguration de l’exposition intitulée Confessions genevoises : de Jean-Jacques Rousseau à Georges Haldas. M. Mugny a rappelé le lien particulier qui unissait Georges Haldas à Genève, lien comparable à celui qu’ont entretenu, avec notre ville, des écrivains aussi différents qu’Amiel, Rousseau ou Pierre Girard. Il semble en fait que Genève féconde, depuis deux cents ans, un certain type d’écriture autobiographique. Les visiteurs peuvent aujourd’hui admirer les « carnets » de Georges Haldas ainsi que plusieurs manuscrits de Rousseau, et découvrir, grâce au montage réalisé par André et Dominique Perret, quelques-unes des faces cachées de la Genève littéraire de ces deux cents dernières années. Rappelons que l’exposition est ouverte jusqu’au 29 février, tous les jours ouvrables, de 14 à 17 heures.

Georges Haldas au musée Voltaire

L’inauguration de l’exposition Confessions genevoises a été précédée d’une table ronde qui réunissait, outre le conservateur de l’Institut Voltaire, Georges Haldas et Vladimir Dimitrijevic, directeur des éditions L’Âge d’Homme. Georges Haldas, au cours d’un long échange avec le public, a développé l’idée selon laquelle le temps pouvait se concentrer sur ce qu’il a déjà appelé les « minutes heureuses », intimement liées à « l’état de poésie ». Vladimir Dimitrijevic était quant à lui partagé entre un sentiment de tristesse et la satisfaction de pouvoir annoncer une bonne nouvelle : tristesse face à la situation désastreuse dans laquelle sont plongées les lettres françaises, satisfaction de pouvoir annoncer la sortie des Lettres écrites de la Montagne de Rousseau, aujourd’hui disponibles dans la collection « Poche » aux éditions L’Âge d’Homme, avec une introduction suggestive d’Alfred Dufour.


Une représentation de La Mort de César

La compagnie FOR, dirigée par Hervé Loichemol, a proposé dans la galerie des Délices, le vendredi 19 octobre à 20 heures, une lecture spectacle de La Mort de César de Voltaire. Ce n’était là une surprise pour personne, chacun se souvenant de la lecture fascinante qu’Hervé Loichemol avait proposée de Mahomet, au théâtre de Carouge, voici deux ans. La soirée consacrée à La Mort de César était d’autant plus intéressante qu’elle mettait en parallèle les deux « fins » de la tragédie, à savoir celle qui, dans la version « voltairienne », confirme le succès de la harangue d’Antoine et celle, réécrite sous la Révolution par le citoyen Gohier, qui fait au contraire triompher l’élan républicain de Brutus. Cette lecture, proposée la même semaine au château de Vizille et à Saint-Genis Pouilly, a attiré un public enthousiaste.

Présentation des Sens des Lumières

Tel est le titre de l’ouvrage dirigé par Michel Porret et récemment publié aux éditions Georg, dans la toute récente collection de sciences humaines intitulée « L’Équinoxe ». La présentation de l’ouvrage faite aux Délices le vendredi 14 décembre au soir a permis de mettre en lumière (sans jeu de mots) l’aspect très « actuel » des questions posées par ce livre, lequel regroupait le fruit des recherches de l’école doctorale « Archives des Lumières ». Bronislaw Baczkó a rappelé que les Lumières au dix-huitième siècle étaient un petit groupe de personnes relativement isolées et qui s’adressaient à un public lui-même réduit –aux antipodes donc de notre monde contemporain, hélas promis au bruit incessant des bateleurs et des histrions.  


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© IMV Genève | 08.01.2008