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Monsieur Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris et président de 2003 à 2008 du Conseil français du culte musulman, s’est rendu aux Délices le 16 septembre dernier. Très intéressé par les différentes pièces qui lui ont été présentées, le recteur Boubakeur s’est en particulier arrêté sur la lettre adressée par le pape Benoît XIV à Voltaire, et que ce dernier avait quelque peu trafiquée, afin de faire croire que le saint Père le félicitait de sa tragédie de Mahomet… Une discussion s’est engagée sur la biographie de Voltaire récemment publiée par Max Gallo, de l’Académie française, qui met en lumière l’extraordinaire énergie apportée par Voltaire à la moindre de ses réalisations.
Le Droit du Seigneur à Ferney-Voltaire
C’est du 24 au 27 septembre derniers que les amoureux de Voltaire ont pu découvrir, à la Comédie de Ferney, sa pièce du Droit du Seigneur dans une mise en scène de Frédéric Souterelle. Présentée une première fois le 17 janvier 1762 à Ferney, la pièce évoque le droit de cuissage et introduit un personnage hors du commun, le marquis du Carrage, précisément hostile à cette pratique. Frédéric Souterelle voulait, disait-il, éviter le piège de la « reconstitution poussiéreuse » et non pas « donner un texte à lire » mais « un spectacle à voir. » Pari réussi, si l’on en juge par l’enthousiasme de la nombreuse assistance. La pièce était interprétée par Antoine Tomé (le marquis), Marc-Antoine Frédéric (le chevalier), Étienne Louis (le bailli), Lucas Bléger (Mathurin), Émilie Vié (Acanthe) et Gwenaëlle Julien (Colette).
L’art à Genève : une vraie question
Danielle Buyssens a présenté, le jeudi 25 septembre, dans le cadre de l’opération « L’IMV vous livre ses auteurs », son ouvrage intitulé La Question de l’art à Genève : du cosmopolitisme des Lumières au romantisme des nationalités (La Baconnière Arts, 2008). Il faut en finir, nous a dit Danielle Buyssens, d’une vision de l’art née, à Genève, dans un contexte bien particulier, au moment de la Restauration. De nombreuses questions et un débat nourri avec le public ont permis d’évoquer –peut-on écrire égratigner ?- les figures combinées de deux Jean-Jacques : Rousseau bien sûr, mais également Rigaud, qu’il s’agit de relire, aujourd’hui, dans une perspective plus historique.
2012 : un premier profil
Une conférence de presse a permis aux responsables de 2012 Rousseau pour tous de présenter, au foyer du Grand Théâtre, le 16 septembre dernier, les trente-et-un projets retenus dans le cadre de l’appel à projets initié, en juin 2007, par le Département de la culture. Ont été rappelées la création mondiale d’un opéra sur Jean-Jacques Rousseau, à Genève, le 4 octobre 2012, dans une mise en scène de Robert Carsen, ainsi que la tenue de trois grandes expositions sur Rousseau à la Bibliothèque de Genève, dans l’espace Ami-Lullin. Parmi les projets sélectionnés, notons un opéra pour marionnettes signé Jean-Marie Curti, un projet musical de Stephan Eicher et plusieurs colloques proposés notamment par la Société Jean-Jacques Rousseau de Genève et le GIPRI (Institut international de recherche sur la paix).
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