Colloque de la SJJR

La Société Jean-Jacques Rousseau a proposé, des 13 au 16 juin derniers, un colloque international intitulé Amis et ennemis de Rousseau. Les quelque cinquante chercheurs présents à l’Athénée ont tout à la fois examiné les positions des contemporains de Rousseau et celles des auteurs appelés à écrire la réception des œuvres du citoyen de Genève. Parmi les orateurs citons Ourida Mostefai, Michèle Crogiez, Mireille Védrine, Raymond Trousson, Bruno Bernardi ou encore Erik Leborgne. Un large compte rendu sera bientôt publié sur le site de la Société et deux volumes d’actes seront édités dans la série des Annales Jean-Jacques Rousseau

Folio fête ses 50 ans

Alors que l’année 2012 est consacrée grandement à fêter Jean-Jacques Rousseau, il n’est cependant pas le seul à avoir un grand anniversaire dans cette année bissextile. Les communautés littéraire et historique fêtent également la naissance de Charles Dickens (1812-1870), de Frédéric le Grand (1712-1786), le naufrage de Titanic (1912) et la création de la collection de poche des Éditions Gallimard : Folio en 1972.
Depuis le premier titre de la collection, La condition humaine d’André Malraux, plus de 5'000 titres ont été publiés, parmi lesquels de nombreux textes du XVIIIe siècle. Les Éditions Gallimard ont ainsi décidé de publier tout au long de l’année 2012 neuf éditions limitées à collectionner parmi lesquelles une édition de Candide ou l’Optimisme de Voltaire illustrée par Quentin Blacke.
C’est un très beau volume à double couverture satinée mauve et des illustrations collant à merveille au texte indémodable de François-Marie Arouet. L’illustrateur, Quentin Blake, est une des figures les plus emblématiques de l’illustration dans le monde. Il collabore avec Roald Dahl pendant de nombreuses années. Il se distingue également par un grand nombre d’illustrations de classiques de la littérature. Un nouveau Candide de Voltaire et Blake à ne pas manquer.

Anniversaire de Jean-Jacques Rousseau

Last but not least, nous nous devons tout de même de rappeler qu’a eu lieu, le 28 juin dernier, la commémoration du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau. Un très mauvais romancier avait imaginé, il y a quelques années, que le jeune Jean-Jacques se plaisait, à peine sorti de l’atelier d’horlogerie de son père, à lire les tragédies de Voltaire. Nous ne saurions conseiller, pour notre part, de trop lire les écrits de l’un et de l’autre en attendant, l’an prochain, de se replonger –avec délices, bien sûr- dans l’œuvre de Diderot.

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