La revue électronique de l'Institut et Musée Voltaire
ISSN 1660-7643
       
         
      Printemps 2014Accueil   IMV   Contact
           
   


par Christophe Paillard

    
       

 

     
 

 


Dans la Gazette des Délices de l’hiver 2007, nous avions porté à la connaissance de la communauté scientifique et des amateurs de Voltaire du « nouveau sur la mort digne ou indigne de Voltaire 1 ». Des renseignements complémentaires permettent de confirmer ces données biographiques autant que qu’ils nous interpellent sur certains des problèmes méthodologiques spécifiques à l’édition de l’immense corpus voltairien.

Les démêlés de Voltaire avec l’évêque d’Annecy

En qualité de « seigneur de village », Voltaire fut constamment confronté à un problème politique qu’il n’a jamais pu résoudre à son avantage : celui de l’insertion de l’église du pays de Gex, soumis à l’autorité du roi de France, dans le diocèse d’Annecy, dépendant du roi de Sardaigne. Contrairement à la vulgate qui le présente comme un philosophe persécuté par le gouvernement français, Voltaire jouissait au sein de celui-ci de puissants soutiens qui ne lui ont jamais fait défaut. Si l’aile conservatrice et catholique de l’élite politique - ce qui deviendra par la suite le « légitimisme » - ne lui a jamais été favorable, il pouvait en revanche compter sur son aile libérale, futur « orléanisme », constitué de grands seigneurs estimant que le maintien de la grandeur nationale supposait d’intégrer à la tradition monarchique certaines des valeurs des Lumières portées par les philosophes. D’Argental, d’Argenson, Richelieu, Choiseul, Turgot et tant d’autres - ce n’étaient pas de faibles protections auxquelles Voltaire pouvait recourir pour appuyer ses pièces de théâtre sur la scène parisienne, éviter des déboires judiciaires ou contourner par le haut les autorités administratives du Pays de Gex 2.

Du fait de sa situation géographique et de son héritage historique, Ferney représentait un cas particulier. Ecclésiastiquement, ce village ressortissait au diocèse d’Annecy, c'est-à-dire à l’autorité de Mgr Biord. Jusqu’à son rattachement à la France en 1860, la Savoie appartenait au royaume dit de Piémont-Sardaigne, c'est-à-dire à une autorité que les soutiens versaillais de Voltaire ne pouvaient aisément circonvenir ni même amadouer. Mgr Biord ne manqua pas d’exercer cette liberté. Si le pasteur Vernet fut à Genève le principal défenseur de l’orthodoxie calviniste contre le déisme voltairien, l’évêque d’Annecy fut le principal défenseur de l’autorité catholique dans le pays de Gex contre un Patriarche enclin à instrumentaliser le petit clergé pour mieux assumer ses fonctions de « seigneur de village ».

Les étapes du conflit entre Voltaire et Biord sont bien connues etvont récemment fait l'objet d'une très belle étude d'Arnaud Pertuiset 3. La guerre commença avec fracas lorsque le nouveau maître des lieux prit sur lui, sans même consulter les autorités ecclésiastiques, de détruire l’église paroissiale qui empêchait de réaliser une allée centrale d’accès à son château 4… Les biographes portent généralement l’accent sur les Pâques de 1768 et de 1769 dont le récit a fait le tour de l’Europe 5.

On sait que le quatrième concile de Latran avait ordonné en 1215 aux croyants de « recevoir au moins à Pâques le sacrement de l’eucharistie, sous peine d’être privés de l’entrée de l’église dans la vie et de la sépulture ecclésiastique après la mort 6 ». Ce concile avait porté le décret suivant, chapitre 21 : « Que tout fidèle de l’un et de l’autre sexe, lorsqu’il sera parvenu à l’âge de discrétion, fasse en particulier et avec sincérité la confession de ses péchés à son propre prêtre, au moins une fois l’an ; […] et qu’il reçoive avec respect, au moins à Pâques, le sacrement de l’eucharistie ; à moins que, du conseil de son propre prêtre, il ne croie devoir s’en abstenir pour un temps, pour quelque cause raisonnable ; autrement qu’il soit privé de l’entrée de l’église pendant sa vie, et de la sépulture chrétienne après sa mort » 7.

Fin connaisseur du rituel, Mgr Biord avait interdit au clergé gessien de confesser ou de communier Voltaire sans que celui-ci ait donné une rétractation préalable, écrite et signée, de ses écrits jugés impies. Si elle n’était pas digne, cette mesure était des plus habiles. On ne pouvait trouver mieux pour entraver Voltaire dans ses ambitions ferneysiennes : comment jouer le rôle de « seigneur de village » dès lors qu’on est interdit d’église et même de sépulture ? Mgr Biord avait trouvé le moyen de priver Voltaire d’une partie de l’autorité morale sur laquelle il comptait en tant que Patriarche de Ferney.
C’était mal connaître Voltaire que de croire qu’il se laisserait faire, mais c’était encore moins connaître la détermination et la ténacité de Mgr Biord, appuyées sur une puissante institution, que de penser que l’Église n’emporterait pas l’avantage sur les questions étant de son ressort. En 1769, Voltaire conduisit avec beaucoup de ruse et non moins d’énergie une campagne destinée à contourner cette interdiction. Le récit en a été fait par Wagnière, le secrétaire de Voltaire, dont les mémoires furent édités en 1826 non sans avoir subi une profonde réécriture de la part des éditeurs. Selon les manuscrits de Wagnière, Voltaire trouva le moyen d’obtenir de son chirurgien Burgoz un certificat l’affirmant à l’agonie ; il fit authentifier ce certificat par son notaire, Raffo ; il fit parvenir au pauvre curé de Ferney une lettre de son avocat, Christin, menaçant le prêtre d’une procédure juridique pour refus de sacrement à un catholique à l’article de la mort ; et il alla même jusqu’à faire lever le personnel du château au milieu de la nuit pour se rendre en procession à la cure afin de réveiller le curé… Ses efforts furent ici couronnés de succès : cédant à ces pressions insistantes, le curé lui administra le sacrement requis pour sa communion pascale.

Quoique nous souffrions ici apparemment du silence des sources, il semble que Mgr Biord ait alors exigé de son clergé le respect absolu de l’interdiction d’admettre Voltaire à communier sous quelque prétexte que ce soit, et que le Patriarche, dès le début des années 1770, n’ait plus pu satisfaire l’exigence catholique de la communion pascale. La manne d’argent qu’il fit pleuvoir sur Ferney à cette époque (consécutivement à l’échec de l’ambitieux projet d’urbanisme que Choiseul avait conçu à Versoix) semble avoir plus penché dans la balance de l’opinion publique locale que son défaut de catholicité : son image locale est devenue plus que jamais positive.

Mais à défaut d’être admis à la communion pascale, un problème hantait Voltaire : il éprouvait les plus vives réticences à l’idée de voir son corps privé de sépulture ecclésiastique pour être jeté à la fosse commune. Telle était en effet la règle au siècle des Lumières pour les hérétiques, les impies, les suicidaires, les comédiens et l’ensemble des personnes qui, à l’article de la mort, ne s’étaient pas soumis à l’implacable autorité spirituelle de l’Église. L’idée d’une sépulture indigne lui répugnait profondément, que ce soit par refus d’autoriser la religion à contrôler la vie privée des individus, par un souvenir ému du sort posthume réservé à la pauvre Adrienne Lecouvreur, ou par l’obsession de son immortalisation dans les années 1770 dans un effort désespéré pour conjurer une mort qu’il sentait approcher à grands pas.

Le projet d’une mort vaudoise

Son implantation à la frontière d’une région de confession protestante lui offrait une solution toute trouvée. Il lui suffisait d’acquérir un domaine en Suisse pour s’y déplacer à l’approche de sa mort. Il y serait passé de vie à trépas sans avoir à subir l’ingérence des confesseurs catholiques. Nécessité faisant loi, on aurait rapatrié son corps à Ferney, non certes dans la terre consacrée du cimetière paroissial, mais dans un emplacement du parc de son château.

La correspondance de Voltaire et les mémoires de Wagnière certifient que tels furent ses plans pour connaître une mort rêvée, c'est-à-dire délivrée des maîtres de la destinée posthume des corps qu’étaient alors les prêtres. Ils n’identifient cependant pas cette localité. On se reportera à l’article de 2010 pour retrouver diverses citations que nous complétons ici :

-Voltaire au duc de Richelieu, 3 mars 1777 : Mme de Saint-Julien « a quitté ma retraite. Je la quitterai bientôt moi-même, pour aller mourir, dans mon voisinage, en Suisse ».

-Voltaire à Frédéric II, avril 1777 : « Pour moi, si ces ennemis des sages me persécutent à quatre-vingt-trois ans, j'ai ma bière toute prête en Suisse, à une lieue de la France […] ».

-Voltaire au duc de Richelieu, 6 mai 1777 : « Conservez-moi vos bontés, comme je vous conserve mon très tendre respect, sur le point d’être enterré en Suisse ».

-Voltaire au duc de Richelieu, 6 juin 1777 : « je pris le parti, à l’âge de quatre-vingt-trois ans, de me ménager une petite retraite sur un coteau méridional de la Suisse, à quatre lieues de chez moi ».

Quel est ce « coteau méridional » qui aurait dû offrir à Voltaire le lieu de son dernier séjour ? En 2010, nous croyions avoir été le premier à identifier ce séjour grâce à la parution du premier volume du Journal de Louis-François Guiger, baron de Prangins : il s’agit du domaine de La Lignière, aujourd’hui situé à Gland et qui était alors la propriété de Marc-Étienne de Ribeaupierre, châtelain du baron de Prangins dont le château avait offert à Voltaire son premier asile lors de sa transplantation lémanique à la fin de 1754 et au début de 1755. Voltaire se rendit le 19 juin 1775 à Prangins pour y visiter La Lignière ; il conclut très vite le marché, louant le domaine en recourant à un prête-nom, celui de Wagnière, le seul de ses serviteurs en qui il pouvait avoir une confiance inconditionnelle.

Le lieu n’était pas mal choisi : ce riche et riant domaine offre une vue imprenable sur le lac Léman. Il accueille aujourd’hui un centre de rééducation pour les convalescents.

La brochure en ligne de cette clinique est cependant mal adaptée. Au moment où nous écrivons cet article, elle prétend : « En 1776, Voltaire a cherché en vain à acquérir ce domaine qu’il affectionnait tout particulièrement ». La brochure au format papier mise in situ à la disposition des personnes hospitalisées et de leurs visiteurs est plus exacte : « En 1775 Voltaire, [sic] loue le domaine de La Lignière. Il fait même agrandir le bâtiment existant, dans lequel se trouve actuellement l’administration de la clinique, souhaitant y finir ses jours afin de ne pas mourir en terre française » 8.

L’édition du Journal du baron de Prangins certifie que l’affaire fut rondement menée. Après une première approche par Voltaire le 15 mai 1775 (par l’intermédiaire de son parent et ami, le marquis de Florian) et sa visite de La Lignière le 19 juin 1775, le baron se rendit à Ferney le 22 juin pour signer le contrat 9. Les efforts de Voltaire pour acquérir la jouissance de La Lignière sous la forme d’un bail locatif furent donc fructueux. Si les milieux catholiques ignorèrent tout de ce stratagème, les milieux protestants en furent aussitôt informés. Paul Claude Moultou écrivit à Voltaire une lettre à laquelle celui-ci répondit le 5 juillet 1775 :

« Vous avez bien raison, mon très cher philosophe, de me dire qu’il faut que j’achève ma vie et que je meure en terre libre. Vos offres me pénètrent le cœur, nous en parlerons plus au long quand j’aurai la consolation de vous voir » 10

Le baron de Prangins fit un « autre voyage à Ferney » le 7 juillet, affirmant avoir été « fort bien reçu [par Voltaire] parce que c’est nous qui servons à présent à satisfaire une des fantaisies des plus bizarres qu’il ait eues 11 » - si, du moins, le projet de connaître une mort paisible peut être qualifié de fantaisiste.

Clogenson et l’identification de La Lignière

Par-delà les renseignements complémentaires ici apportés, pourquoi revenir sur un fait biographique désormais avéré : c’est bien à La Lignière que Voltaire avait projeté de mourir. Il nous faut ici adresser nos excuses à la communauté scientifique : nous n’avons pas été le premier à identifier ces lieux. Tout le mérite en revient à Clogenson, qui fut un excellent éditeur de Voltaire, dont Beuchot écrivait qu’il « a toujours fait un grand et beau travail » et auquel il appliquait un vers du Discours sur l’homme :

Je n’ai point d’ennemis, j’ai des rivaux que j’aime 12.

En 1828, Clogenson précisait dans une note relevant du commentaire militant plutôt que de la stricte annotation scientifique :

« Si madame Denis, ennuyée du séjour de Ferney, et surtout de ne pas hériter de son oncle, l’eût laissé retourner de Paris à sa colonie, il y fût mort aussi âgé que Fontenelle, ou, du moins, en paix. On voit dans deux lettres adressées par lui, en 1777, au maréchal de Richelieu, que Voltaire prit le parti, à l’âge de quatre-vingt-trois ans, de se ménager une petite retraite, sur un coteau méridional de la Suisse, pour soustraire son cadavre, non à la putréfaction, mais à la rage du fanatisme. Wagnière parle aussi de cette retraite où son maître devrait mourir comme il avait vécu, c'est-à-dire en déiste ; mais il ne la nomme pas. C’était une maison que l’auteur de la Henriade fit bâtir, entre Rolle et Prangins, tout près de la rive droite du lac de Genève. Je l’ai vue en 1825 ; elle est située dans un endroit connu sous le nom de la Lignière. Wagnière, après avoir fermé les yeux de Voltaire à la Lignière, devait transporter ses restes à Ferney, et les déposer dans la chambre des bains de ce château où les Autrichiens les eussent peut-être plus respectés en 1815 que ne l’ont fait depuis, à Paris même, des hommes qui osent de dire Français 13 ».

Cette note est datée par Clogenson du « 17 auguste 1828 14 ».

Sans doute la note n’est-elle pas exacte : Voltaire ne fit pas « bâtir » La Lignière, mais tout au plus agrandir la maison de maître de ce domaine (si, du moins, les informations aujourd’hui communiquées par la clinique sont exactes) et Clogenson ne précise ni la date ni les modalités de la location du domaine. Il reste qu’il fut un des plus grands voltairistes de la Restauration, dont la vénération pour Voltaire (qui s’exprime notamment dans le pèlerinage qu’il a fait à Ferney et dans le recours au nom d’« auguste » pour désigner le mois d’août) n’a jamais exclu la lucidité scientifique et l’exactitude éditoriale.

À dire vrai, nous avons quelque excuse à avoir omis cette note de Clogenson qui avait, semble-t-il, échappé à la sagacité de tous les biographes. Elle soulève un problème de méthodologie éditoriale. Voltaire a été l’auteur le plus abondamment édité de la littérature française : c’est à peine si l’on peut dénombrer les Œuvres complètes parues de son vivant ou de manière posthume. Les précisions de Clogenson n’ont donc pas toutes été intégrées par Beuchot, dont la grande édition, reprise par Louis Moland, fait autorité avant l’achèvement des Œuvres complètes de Voltaire en cours de publication à Oxford. La communauté scientifique a donc pu difficilement faire son miel des renseignements apportés par les différents éditeurs de la Restauration dès lors qu’ils ne sont pas passés dans Beuchot. On ne saurait assez insister sur l’opportunité qu’il y a à exploiter l’apport de ces éditeurs, à commencer par ceux de Clogenson et de Cayrol dont le travail devrait toujours être pris en considération, quitte à être récusé en doute.

Comme chacun sait, le dernier voyage de Voltaire à Paris le 5 février 1778 lui fut fatal. Il fit avorter son rêve d’une mort paisible à La Lignière, dans le bassin lémanique qui a été le lieu par excellence de son rayonnement intellectuel dans le monde entier. Ce n’est pas la seule et unique fois qu’il ait négligé dans le moyen terme des projets auxquels il s’était substantiellement consacré dans le court terme. Seule l’intervention de son neveu, l’abbé Mignot, lui permit de connaître un sépulture décente après son décès à Paris le 30 mai 1778. Dûment inspiré par les stratagèmes de son oncle, Mignot fit mine de se rendre à Ferney pour l’enterrer - occasion idéale de s’arrêter en chemin à l’abbaye de Scellières, dont il était l’abbé commendataire. Voltaire n’a jamais pu être enterré que par un subterfuge. Il appartient à la Révolution de lui avoir consacré au Panthéon une sépulture enfin digne de sa suprématie intellectuelle sur l’Europe des Lumières.

Christophe Paillard, Ferney, le 6 mai 2014.

2 Voltaire s’est rendu à Paris le 5 février 1778 dans l’espoir d’être reçu à Versailles. On sait que Marie-Antoinette aurait aimé l’accueillir à la cour : voir Campan, Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, reine de France et de Navarre, 2 vol., Paris, 1822, t. 1, p. 187-188.

3 Arnaud Pertuiset, Mgr Biord, un évêque savoyard face au défi des frontières : le diocèse de Genève-Annecy au temps des Lumières (1764-1785), Annecy, Mémoires et Documents publiés par l'Académie Salésienne, t. 119, 2012.

4 Voltaire en son temps, dir. René Pomeau, 2 vol., Paris, Fayard, et Oxford, Voltaire Foundation, 1994, t. 2, p. 48-53.

5 Voltaire en son temps, t. 2, p. 322-327.

6 Abbé Bergier, Dictionnaire de théologie dogmatique, article « Communion fréquente », dans Abbé Migne (dir.), Encyclopédie théologique, 52 vol., Barrière d’enfer de Paris, 1844-1859, t. 33-1, col. 979 (les italiques sont dans le texte).

7 Abbé Bergier, Dictionnaire de théologie dogmatique, op. cit., article « Communion pascale, t. 33-1, col. 976.

8 La Lignière Clinique, Historique de La Lignière, « document réalisé par le service d’aumônerie de La Lignière ». 6 pages, s.l. [La Lignière], s.d. [nous croyons cette brochure postérieure à 2010].

9 Louis-François Guiguer baron de Prangins, Journal 1771-1779, Archives Cantonales Vaudoises et Association des Amis du Château de Prangins, 2007, p. 275-279.

10 Voltaire à Paul-Claude Moultou, 5 juillet 1775, D19547.

11 Louis-François Guiguer baron de Prangins, Journal 1771-1779, p. 280.

12 Voir C. Paillard, « Beuchot et Cayrol, éditeurs de Voltaire », Revue Voltaire, 10, p. 121-143 (ici, p. 122).

13 Œuvres complètes de Voltaire avec des remarques et des notes, Paris, Delangle frères, 1828, 95 vol., t. 24 (Essai sur les mœurs, t. 6), p. 482-482 (Bengesco, n°2155, t. 4, p. 165-168).

14 Ibid, t. 24, p. 484.

 



Vers le haut

    
 

Editorial
- Sous le regard de Paméla

Nouvelles

- Actualités de printemps

Grand Salon

- Rencontre avec André Magnan

Voltaire nous écrit
- « Une des fantaisies des plus bizarres »

Lieux

- Le château de la Brède

Voix publiques
-
Petite histoire d'un suffixe

Entre livres

- Crimes et châtiments dispersés

inscrivez-vous à la
Gazette des Délices

   
         
         
     
© IMV Genève | 16.06.2014