Lumières numériques
C’est le vendredi 20 mars dernier que s’est tenue, dans le Grand Salon du musée Voltaire, une journée d’études intitulée « Lumières numériques ». Les thèmes abordés touchaient naturellement à l’avenir des études dix-huitièmistes : les revues numériques qui traitent du dix-huitième siècle ont-elles développé certaines particularités ? Quel en est le spectre actuel ? Quels sont les thèmes retenus ? Certaines innovations récentes ne participent-elles pas d’un esprit peu ou prou « encyclopédique » ? Autant de questions auxquelles ont tenté de répondre une dizaine de spécialistes parmi lesquels Jean-Christophe Abramovici, Alain Jacquesson et Sylvain Wenger.
« Voltaire aux Délices » en préparation
Gérard Gruszka, auteur dramatique français connu de bien des amateurs de séries radiophoniques, a écrit en 2009 une pièce intitulée « Voltaire aux Délices » spécialement conçue pour être interprétée dans le Grand Salon de l’ancienne demeure de Voltaire. Celui-ci sera donc à l’honneur les 16, 17 et 18 juin prochains, dates des représentations : il sera entouré de ses fidèles secrétaires, Collini et Jean-Louis Wagnière, mais aussi d’un singe et d’un aigle, c’est-à-dire, comme l’ont deviné les lecteurs de la correspondance du patriarche, de l’ombre du grand Frédéric…
Journée Émile
Dans la perspective d’une publication d’Émile ou de l’éducation de Rousseau aux éditions Classiques Garnier et de l’édition conjointe d’une série d’études aux éditions Vrin, le groupe d’études Rousseau dirigé par Bruno Bernardi a passé la journée du vendredi 13 mars à la salle Senebier de la Bibliothèque de Genève et le samedi 14 au musée Voltaire : il s’agissait de définir les critères les plus cohérents, sur le plan philologique, pour une publication du manuscrit Favre. Un rapide examen de certaines collettes du manuscrit a déjà permis d’élaborer d’intéressantes hypothèses quant à l’usage que faisait Rousseau de ses divers brouillons. Affaire à suivre, donc.
Sortie des Rêveries du promeneur solitaire
C’est toujours aux éditions Classiques Garnier que viennent de paraître les Rêveries du promeneur solitaire, dans l’édition critique qu’en ont proposée Alain Grosrichard et François Jacob. Le pari était d’établir le relevé exhaustif des variantes décelables dans les manuscrits MsR78 et MsR79 disponibles à la Bibliothèque Publique et Universitaire de Neuchâtel. Or ce relevé s’est effectivement révélé des plus instructifs : il a notamment permis d’éliminer l’hypothèse d’une assimilation de « l’événement aussi triste qu’imprévu » de la deuxième Promenade à la mort du Prince de Conti.
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