La revue électronique de l'Institut et Musée Voltaire
ISSN 1660-7643
       
         
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par Christophe Paillard avec la collaboration de Natalia Speranskaia

    
       

 

     
 

 

Quelles sont les couleurs de Voltaire ? La question pourra sembler absurde. D’aucuns s’en tireront par une boutade en rétorquant que le plus illustre auteur de la littérature française fut un personnage haut en couleur. Ne serait-ce cependant pas commettre un anachronisme ? Si cette expression évoque aujourd’hui un caractère flamboyant, elle désignait dans la langue du siècle des Lumières « la rougeur qui survient au visage pour quelque cause naturelle ou accidentelle 1 ». Or Voltaire n’était assurément pas homme à rougir. Peut-être recourra-t-on alors à un autre trait d’esprit en affirmant qu’il fut essentiellement et éminemment polychromique. Depuis les prodigieux succès d’Œdipe et de La Henriade jusqu'aux essais historiques, aux rogatons philosophiques et au triomphe d’Irène, celui qui se qualifiait lui-même de « caméléon 2 » ne s’est-il pas adapté, pendant plus de soixante ans, aux tendances changeantes de la mode, aux incessantes fluctuations du goût, à la diversité des genres littéraires, pour rester dans le ton de l’époque et s’imposer constamment sur le devant de la scène ? Voltaire a su revêtir les couleurs de son temps.

Cette question chromatique est plus sérieuse qu’il n’y paraît. À l’heure où le Centre des Monuments Nationaux s’apprête à lancer une importante opération de restauration du château de Ferney, la question de la décoration intérieure de cette demeure se pose avec acuité. Voltaire aurait fait enregistrer en 1746 ses armes, qui étaient d’azur et d’or, mais les biographes n’ont pas remarqué, semble-t-il, que ces deux couleurs constituaient pour ainsi dire sa signature chromatique, structurant la décoration du château, recouvrant certains de ses vêtements, désignant aux yeux de tous son carrosse, et qu’elles participaient dans une large mesure au processus de glorification du maître des lieux. Nous n’évoquerons guère ici la question des armes de Voltaire, qui fera prochainement l’objet d’une importante contribution de Mme Natalia Speranskaia, directrice de la « Bibliothèque Voltaire » (Bibliothèque nationale de Russie, Saint-Pétersbourg). Nous voudrions seulement montrer ici comment il a décliné ces couleurs, azur et or, comme pour affirmer à travers elles son prestige, lui qui, « consciemment ou non », aspirait à « une reconnaissance de type aristocratique 3 ».

Les armes de Voltaire jouaient un rôle important au château de Ferney. Rappelons qu’elles étaient « d’azur à trois flammes d’or 4 ». Il les avait fait sculpter sur le fronton du château en compagnie de celles de Mme Denis 5. Selon le témoignage de Martin Sherlock venu à Ferney en avril 1776, « ses armoiries de noblesse sont sur sa porte et sur toutes ses assiettes, qui sont d’argent 6 ». Elles figuraient également sur son cachet et servaient à sceller les enveloppes des lettres adressées à ses correspondants : « sur l’écusson ovale, au champ d’azur, trois flammes, une couronne ; deux lévriers pour supports ; sous l’écusson, une croix 7 ». Le « père de Voltaire, François Arouet, conseiller du roi, receveur des épices à la chambre des comptes, ‘‘fit enregistrer ses armes en vertu de l’édit de novembre 1696 : d’or à trois flammes de gueules’’ (Armorial général MS de la Bibl. imp. : Généralité de Paris, t. I, p. 1226). Quant à Voltaire, il conserva les mêmes pièces mais en changea les émaux 8 », remplaçant l’or de son notaire de père par le ciel azuré du poète – symbolisme important – et sa « gueule » –  comprendre le rouge – par l’or. Les biographes le répètent à l’envi : « lorsque Voltaire reçut le brevet de gentilhomme, en décembre 1746, il se fit inscrire à l’Armorial général comme portant : d’azur à trois flammes d’or 9 ». Pour autant, on ne semble disposer d’aucune preuve d’un tel enregistrement. On a parfois prétendu que ce changement de couleurs aurait été opéré suite à l’accession à la charge d’historiographe et de « gentilhomme ordinaire de la chambre du roi 10 », peut-être pour marquer symboliquement son loyalisme á l’égard d’une monarchie qui avait adopté pour emblème les fleurs de lys sur un champ d’azur. En vérité, il semble que le changement de couleur ait été antérieur à cette date. Dès 1737, Voltaire adressa à son commis, l’abbé Moussinot, la requête suivante : « Il n’y a autre chose pour faire graver les armes que d’envoyer un petit billet, à M. Hébert. Les armes sont trois flammes d’or deux et un, sur un champ d’azur, deux levrettes pour support. Voilà tout. Que ces armes soient bien ou mal il n’importe. » Le contexte semble indiquer que Voltaire comptait faire graver ces armes sur une « belle pendule à secondes 11 ». Peu importe au demeurant. L’essentiel est que la première attestation de ses couleurs emblématiques est antérieure de neuf ans à ce qu’on a pu prétendre et qu’elle précède donc son accession à la charge de « gentilhomme ordinaire de la chambre du roi ».

Si ces choix chromatiques sont très anciens, leur déclinaison quasiment systématique semble relativement récente et liée à l’implantation de Voltaire à Ferney. Elle n’apparaissait pas aux Délices qui comportaient néanmoins une chambre « dite jaune » mais dont les lambris étaient bleus, la dénomination devant sans doute « faire référence aux tentures et aux rideaux 12 ». Nous semblons cependant ignorer l’emplacement de la chambre de Voltaire aux Délices, actuel siège de l’Institut et Musée Voltaire.

Des visiteurs mal avisés déplorent la disparité de coloris des pièces du château de Ferney. C’est oublier que l’usage des palais royaux et demeures nobiliaires consistait à habiller chaque pièce d’une couleur particulière qui lui offrait sa dénomination spécifique : le « salon cramoisi », la « chambre verte », « bleue » ou « jaune »… Mais le fait est que Voltaire avait fait revêtir sa chambre ainsi que le salon central de tons azur et or, qui l’emportaient sur toute autre couleur et qui s’imposaient comme son identifiant chromatique.

Le projet de Catherine II d’édifier un « nouveau Ferney » fait que le dernier état de cette demeure de maître est bien documenté. L’Impératrice de toutes les Russies voulut ériger une réplique du château de Voltaire pour en accueillir la bibliothèque, très probablement dans ce qui allait devenir le parc du « Palais d’Alexandre » 13, chef-d’œuvre néo-classique situé à proximité immédiate de ce chef-d’œuvre du palais baroque qu’est le Palais d’Été, Tsarskoye Selo. Elle commanda à cette fin des plans à Léonard Racle, l’architecte de l’extension du château de Ferney en 1765. Elle fit également l’acquisition de la maquette réalisée en 1777 par un certain Morand, valet de chambre de Mme Denis, ce modèle réduit ayant été décrit dans un récent numéro de la Gazette des Délices14. L’impératrice ordonna enfin qu’on lui adresse des échantillons des tapisseries, papiers peints, « bonnes grâces » et aménagements intérieurs. La maquette est aujourd’hui conservée dans la « bibliothèque de Nicolas II » au Musée de l’Ermitage, les plans de Racle et les échantillons de tissu se trouvant quant à eux à la Bibliothèque nationale de Russie. Nous connaissons en outre le château par les relations des nombreux visiteurs de Ferney ainsi que par l’inventaire post mortem réalisé le 27 juillet 1778.

Tous ces documents s’accordent á présenter azur et or comme les dominantes chromatiques de la chambre de Voltaire. Les papiers peints étaient ornés de motifs floraux dorés sur champ bleu, comme le révèle cet échantillon (figure n°1), corroboré par la représentation de la chambre dans la maquette au 1/50e (figure n°2). Il y a plus. Les panneaux muraux et encadrements de portes étaient également peints en bleu, avec des boiseries dorées (figure n°3). Révélateur est l’inventaire de juillet 1778 en ce qui concerne cette chambre :

« la contrepointe de même étoffe que la tapisserie et les rideaux en camelot bleu. 1 même d'or.1 Tapisserie en damas bleu à fleurs jaunes.
Les rideaux de la fenêtre sont de la même étoffe 15 ».


Figure 1


Figure 2


Figure 3

L’on sait par ailleurs que Mme Denis avait offert à son oncle un faux poêle en « argile-marbre 16 », réalisé par Léonard Racle. Cette pièce comportait deux faces, l’une donnant dans le salon et l’autre dans la chambre de Voltaire. L’on en devine aisément la couleur (figure n°4). S’étonnera-t-on que le cénotaphe réalisé par le même Racle pour le compte du marquis de Villette, propriétaire des lieux après Mme Denis, soit dans les mêmes tons (figure n°5) ? La chambre de Voltaire ainsi que son salon exprimaient une dominante chromatique correspondant aux émaux des armes du maître de maison.


Figure n°4


Figure n°5

Azur et or ont également marqué l’habillement de Voltaire. Qu’on en juge par la description d’un visiteur de Ferney, qui s’est montré fort sensible à sa parure : « M. de Voltaire, au haut de la table, à côté de l’Ambassadeur, y était en robe de chambre et en bonnet, et robe de chambre de satin azur, semé d’étoiles d’or, symbole des voûtes éthérées, où ses écrits immortels avaient depuis longtemps fixé sa destinée 17 ». Sherlock fut accueilli par un hôte portant « une veste de toile bleue, semée de fleurs jaunes et doublée de jaune 18 », en harmonie, donc, avec les couleurs et motifs des tapisseries de la chambre. Catherine de Chandieu a de même constaté qu’en jouant le rôle de Mohadar dans Fanime, Voltaire portait « un manteau bleu doublé de cramoisi galonné d’or superbe 19 ». C’est cette apparence tout aristocratique qu’exprime un célèbre portrait de Voltaire (figure n°6).


Figure n°6

Éloquents sont les tableaux de Jean Huber, que l’on a surnommé le « peintre de Voltaire » tant il en a fait son objet pictural premier. Dans Voltaire montant à cheval, le Patriarche est représenté vêtu d’un manteau de couleur azur arborant des bordures brodées en or 20. Dans un autre tableau, il porte une toque ou un bonnet orné des mêmes couleurs (figure n°7). Dans Voltaire plantant des arbres, le cocher conduisant la charrette est en livrée : une veste bleue avec un col et des manches galonnés d’or 21.


Figure n°7

On sait par les relations des visiteurs que certains des domestiques servant la table de Ferney étaient en livrée sans que celle-ci ait apparemment été par eux décrite – sans doute les couleurs du maître étaient-elles à l’honneur 22. On ne s’étonnera pas que Wagnière ait accueilli un Bernouilli, Emmanuel de son prénom, en « veste bleue » et « coulottes [sic] jaunes] 23 ».

Loin de nous de prétendre que Voltaire portait ces seules couleurs mais ces témoignages concordent à présenter des motifs jaunes - fleurs ou étoiles - sur un champ bleu comme caractéristiques d’un vêtement tout à la fois élégant et cérémonieux que Voltaire revêtait dans son intimité ferneysienne – intimité de façade, le maître des lieux étant en perpétuelle représentation.

Autre signe de la prédilection de Voltaire pour ces couleurs, son carrosse, pour le moins rutilant sinon tapageur, était un « carrosse de gala », « fond bleu céleste semé d’étoiles d’argent » ou, plus vraisemblablement, d’étoiles d’or, dans lequel il fit une entrée très remarquée à Ferney et à Tournay lors de sa première visite sur ces terres qu’il venait d’acquérir 24. C’est très probablement ce même carrosse qu’il emprunta en 1778 lors de son dernier voyage à Paris, et qui le conduisit à l’Académie française ainsi qu’à la Comédie pour connaître son fameux triomphe lors de la sixième représentation d’Irène. Comme le rapportent les Mémoires dits de Bachaumont, « M. de Voltaire, décidé à jouir du triomphe qu'on lui promettait depuis longtemps, est monté lundi dans son carrosse couleur d'azur, parsemé d'étoiles d'or, peinture bizarre, qui a fait dire à un plaisant que c'était le char de l'Empyrée 25 ». C’est d’ailleurs dans ce même carrosse que fut placé le corps de Voltaire pour être enterré à l’abbaye de Scellières 26.

Même si nous ne sommes plus guère conscients aujourd’hui de cette signature chromatique, elle a marqué les esprits des contemporains : le carrosse de Voltaire ne passait pas inaperçu. À preuve de cette impression, nous disposons d’une gravure anonyme, « Voltaire’s House at Ferney », parue en mars 1789 dans The Gentleman’s magazine and historical chronicle. Elle exagère l’arrondi de la façade arrière mais, trait significatif, elle la représente coiffée d’une coupole bleu azur parsemée d’étoiles d’or 27. À en juger par la maquette de Morand, cette coupole n’a jamais existé que dans l’imagination de l’artiste mais on peut l’interpréter comme la claire conscience du fait que ces deux couleurs étaient emblématiques de la personne de Voltaire.

Il reste à s’interroger sur le choix de ces couleurs. Bleu et jaune sont des couleurs complémentaires : que Voltaire les ait appariées n’a donc rien pour étonner. Ne s’était-il pas fait le théoricien des couleurs primaires, couleurs prismatiques, dans ses Éléments de la philosophie de Newton ? On renverra aux travaux des héraldistes qui ont établi combien ces couleurs étaient prisées au XVIIIe siècle – Michel Pastoureau n’a-t-il pas d’ailleurs montré combien le bleu, couleur honnie des Grecs et Romains antiques, en est venu à constituer, à partir du XVIIIe siècle, la couleur favorite d’une majeure partie de la population 28 ? On a également vu que ces deux tons constituaient les emblèmes de la monarchie française : si Voltaire abhorrait les « Welches » (entendons par là les Français dès lors qu’ils adoptent des valeurs particularistes, intolérantes et empreintes de mauvais goût), il appréciait la France en tant que ses valeurs particulières s’élèvent à une dimension universelle. Faut-il voir dans ce choix l’affichage d’un certain loyalisme à l’égard de la dynastie des Bourbon, qui est sensible chez Voltaire dès la Henriade et qui était d’autant plus nécessaire à Ferney que cette loyauté représentait la condition sine qua non de l’autorisation royale d’un retour à Paris ? Faut-il au contraire y lire l’expression nostalgique du souvenir de Mme du Châtelet, le grand amour de Voltaire, qui était tellement éprise du bleu et du jaune qu’elle avait fait décorer sa chambre du château de Cirey de ces deux couleurs à l’exclusion de tout autre ? Selon le témoignage de Mme de Graffigny, « sa chambre est boisée et peinte en vernis petit jaune, avec des cordons bleu-pâle ; une niche de même, encadrée de papiers des Indes charmants. Le lit est en moiré bleu ; et tout est tellement assorti que, jusqu’au panier du chien, tout est jaune et bleu : bois de fauteuils, bureau, encoignure, secrétaire 29 ». Faut-il enfin évoquer le symbolisme de ces couleurs, azur et or représentant la voûte étoilée comme nous le rappellent une des robes de chambre de Voltaire et son carrosse ? La question reste intacte. À tout le moins, elle nous invite à revisiter certains aspects de son œuvre. Le Dimanche, ou les filles de Minée ne comporte-t-il pas une dimension autobiographique quand il évoque Apollon, « lançant des torrents de lumière », sur « son char de rubis, mêlés d’azur et d’or » ? Et dans quelle mesure pourrait-on identifier au château de Ferney le « salon » du palais de la Princesse de Babylone, dont la « voûte d’azur [est] semée d’étoiles d’or » ?

La question reste ouverte. Loin de nous de prétendre y apporter une réponse définitive. Reste que, malgré le proverbe, force est de « discuter des goûts et des couleurs » de Voltaire à l’heure où l’on restaure le château de Ferney. La question de l’articulation de ses émaux armoriés et de ses couleurs arborées (que ce soit dans sa chambre, par ses habits ou sur son carrosse) mérite à tout le moins d’être posée. Le firmament est l’horizon du poète. Aussi le génie de Voltaire aspirait-il constamment à l’azur et or du ciel étoilé.

Iaroslav, 16 juillet 2015

Crédits des illustrations :
Figure 1 : Bibliothèque Nationale de Russie
Figures 2 et 7 : Musée de l’Ermitage
Figures 3-6 : Centre des Monuments Nationaux

 

1 Dictionnaire de l’Académie française, éditions de 1694 et de 1762, article « Couleur ».

2 Voir à Mme du Deffand, 23 April 1754, D5786, sur cette « peau de caméléon ».

3 Jean Goulemot, notice « Noblesse », Inventaire Voltaire, dir. J. Goulemot, A. Magnan et D. Masseau, Paris, Éditions Gallimard, 1995, p. 970-971 (ici, p. 971). Tout le paragraphe suivant est redevable à une relecture attentive et aux remarques de Mme Natalia Speranskaia, que nous remercions chaleureusement.

4 J. B. Rietstap, Armorial général, contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l’Europe, Gouda, 1861, p. 58.

5 Monique Bory, « Le Château de Ferney » dans Voltaire chez lui. Genève et Ferney, dir. E. Deuber-Pauli et J.-D. Candaux,  Genève, Skira, 1994, p. 47-74 (ici, p. 60).

6 Voir Œuvres complètes de Voltaire, éd. L. Moland, t. 1, p. 394.

7 L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, 10 mars 1869, n° 101, col. 135.

8 L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, ibid (autre réponse).

9 Marcel Chaigneau, « Les apothicaires de la famille de Voltaire », Revue d’histoire de la pharmacie, 1988, vol. 76, n° 279, p. 355-360.

10 Voir Fernand Caussy, « Monsieur de Voltaire gentilhomme ordinaire », Mercure de France, n° 397, 1er janvier 1914, « p. 133-140 (ici, p. 136).

11 Voltaire à Moussinot, 17 novembre [1737], D1391.

12 Martine Koelliker, « Les "Délices" de Voltaire » dans Voltaire chez lui. Genève et Ferney, op. cit, p. 14-28  (ici, p. 23). Sur cette demeure, on consultera avec profit Flávio Borda d’Água et François Jacob, Petite Histoire des Délices. De la propriété de Saint-Jean à l’Institut et Musée Voltaire, Genève, La Baconnière/Arts et Bibliothèque de Genève, 2013.

13 C’est ce que semblent indiquer des documents d’archives conservés en Russie, qui seront bientôt publiés. Nous devons ces précisions à l’obligeance de Mme Irina Zaytseva, conservatrice de la réserve des livres rares de Tsarskoye Selo.

14 Voir Christophe Paillard, « À la recherche du dernier état connu du château de Ferney à la mort de Voltaire - la maquette de Morand (1777), l’inventaire post mortem du mobilier (27 juillet 1778), les échantillons de tissus de Wagnière et les plans de Racle (1779) », Gazette des Délices, 40, hiver 2013, http://institutions.ville-geneve.ch/wwwextras/bge-gazette/40/voltaire_nous_ecrit.html

15 « The Ferney Inventory », D.app.503.

16 Ce terme désigne une terre cuite peinte pour lui donner l’apparence du marbre.

17 François Robert, Voyage dans les XIII cantons suisses, les Grisons, le Vallais [sic], et autres pays ou États alliés, ou sujets des Suisses, Paris, 1789, 2 vol., t. 2,  p. 389.

18 Voir Œuvres complètes de Voltaire, éd. L. Moland, t. 1, p. 395.

19 D9344, 24 octobre 1760.

20 Garry Apgar, « La ‘‘Voltairiade’’ de Jean Huber » dans Voltaire chez lui. Genève et Ferney, op cit., p. 106-135 (ici, p. 119)

21 Garry Apgar, « La ‘‘Voltairiade’’ de Jean Huber », p. 121.

22 Voir la relation de Sherlock, Œuvres complètes de Voltaire, éd. L. Moland, op. cit., t. 1, p. 394.

23 Christophe Paillard, Jean-Louis Wagnière, secrétaire de Voltaire. Lettres et documents, SVEC 2008-12, Oxford, Voltaire Foundation, 2008, p. 9.

24 Voltaire en son temps, dir. R. Pomeau, Paris, Fayard, et Oxford, Voltaire Foundation, 1995, 2 vol., t. 1, p. 892. Cf. p. 1007 où la contradiction des couleurs des étoiles, « argent » selon Mme d’Épinay, et « or » selon Fatio, est soulignée. Les biographes retiennent plutôt la seconde de ces deux couleurs : voir D7998, commentaire ("Un carrosse d'arracheurs de dents bleu d'azur à étoiles d'or"). Une illustration de Jean-François Barbier représente ce carrosse : voir Voltaire raconté par Claude Stadelman et illustré par Jean-François Barbier, Genève,  La Joie de lire, 1994.

25 Mémoires sur Voltaire et sur ses ouvrages, [éd. J. J. M. Decroix et A. Beuchot], Paris, 1826, 2 vol., t. 1, p. 468.

26 Voltaire en son temps, t. 2, p. 626.

27 Voir Ferney-Voltaire pages d’histoire, Annecy, Gardet, 1978, p. 42, et L. Choudin, Le Château de Voltaire. Deux siècles d’images, Société d’histoire et d’archéologie du Pays de Gex et Association Voltaire à Ferney, Ferney-Voltaire, 2002, p. 50.

28 Michel Pastoureau, Bleu. Histoire d’une couleur, Paris, Le Seuil, 2000.

29 Mme de Graffigny, Vie privée de Voltaire et de Mme du Châtelet pendant un séjour de six mois à Cirey, Paris, 1820, p. 18-19.

 



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