Pensé un peu comme un opéra, avec des effectifs variant de un à cinq chanteurs, ce concert est essentiellement consacré à Marc-Antoine Charpentier (1643–1704), merveilleux compositeur parisien du 17e siècle.
En fil rouge du programme, des phrases monodiques de son Stabat Mater pour des religieuses H. 15, peut-être celles de Port-Royal.
Les œuvres sont en résonance avec la piété pascale telles le Transfige Dulcissime Jesu H. 251, une des rares mises en musique de la prière de Saint-Bonaventure, théologien franciscain du 13e siècle; la Messe pour le samedi de Pâques H. 8, des extraits des Méditations pour le Carême H. 380-386-387, In monte Oliveti premier respons avant la première leçon du premier nocturne H. 111.
Pour clore le concert, Le Reniement de Saint-Pierre H. 424, un oratorio de courte durée mais néanmoins un pur chef-d’œuvre. Par ailleurs, une parenthèse flashback dans ce programme reprendra quelques motets de Guillaume Bouzignac (1587–1643), compositeur au style si personnel, du début du 17e siècle. Et deux respirations instrumentales avec des extraits de sonates pour violoncelle et basse continue de Jean Barrière ( 1707–1747 ), associant virtuosité et intériorité.
Interprètes :
Dessus : Jeanne Lefort, Florence Grasset
Haute-contre : Samuel Moreno Martinez
Basse-taille : Vlad Crosman
Violoncelle : Anne-Charlotte Dupas
Orgue positif : Marie Neige Vallin
Taille & direction Claude-Xavier Hollenstein
Renseignements et billetterie sur le site de la Cappella Genevensis