Analyse du film OSS 17 : Le Caire, nid d'espions de Michel Hazanavicius (2006) par Abderrahmane Bekiekh
Dans le cadre de la thématique BM 2022 : Pop cultures
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1955 : dans un monde en pleine Guerre froide, la France s’enferre dans les crises du Proche-Orient, en particulier au Caire, où les choses vont très mal dans les années qui suivent le coup d'État du général Nasser. Suite à la mort d’un collègue, Hubert Bonisseur de la Bath, l'agent OSS 117, est envoyé sur le terrain pour enquêter et pour « sécuriser le Proche-Orient ». Sa couverture : diriger la SCEP (Société Cairote d'Élevage de Poulets), où il remplace son collègue disparu. La ville grouille d'espions dissimulés derrière diverses sociétés d'élevage d'animaux : des Français, des Soviétiques, un Belge et même un groupe de nazis. De plus, la population égyptienne est agitée : le roi déchu Farouk veut reconquérir son trône par l'entremise de sa nièce, la séduisante princesse Al Tarouk, et un groupe de religieux fanatiques nommé les « Aigles de Khéops » s'apprête à déclencher une guerre sainte. Toutes ces affaires semblent enfin catalysées autour de la mystérieuse disparition d'un navire soviétique chargé d'armes, le Kapov.
Abderrahmane Bekiekh est diplômé des universités de Paris et de Genève, fondateur de Cinecursus à Genève, professeur en cinéma, analyste de film et scénariste. Depuis plus de 20 ans, en partenariat avec l’Université de Genève, il enseigne l’histoire, la théorie et l’esthétique du cinéma, le vocabulaire et la grammaire audiovisuelle, le langage et l’analyse filmique, la théorie du montage, l’écriture du scénario.