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60e anniversaire
C’est le vendredi 3 et le samedi 4 octobre derniers que se sont tenues les séances commémoratives du soixantième anniversaire de la fondation de l’Institut et Musée Voltaire. Au programme : une série de tables rondes, une rencontre avec les cinq écrivains du volume Sang dessus dessous publié aux éditions Slatkine et un mini-salon du livre plus spécifiquement centré sur les Lumières. Les festivités ont été inaugurées par Mme Catherine Volpilhac-Auger, professeur à l’École Normale Supérieure de Lyon et par M. François Jacob, conservateur en charge de l’Institut Voltaire. Le discours de clôture a quant à lui été prononcé par M. Alexandre Vanautgaerden, directeur de la Bibliothèque de Genève.
Une journée d’études sur François Tronchin
Si les Délices restent, dans la mémoire collective, la maison où Voltaire a vécu cinq ans et où il a rédigé le Poème sur le désastre de Lisbonne et Candide, on oublie généralement que François Tronchin, célèbre collectionneur d’art, y a quant à lui vécu trente-trois ans, de 1765 à sa mort, en 1798. Une journée d’études, qui s’est tenue le vendredi 28 novembre dernier, a permis de faire le point sur les recherches relatives à ce personnage hors-normes. Le prochain numéro de la Gazette des Délices lui sera d’ailleurs plus spécifiquement consacré.
Lancement d’Herméneutique des Lumières
Le projet de recherche Sinergia intitulé Herméneutique des Lumières, dont l’un des requérants est l’actuel conservateur de l’Institut Voltaire, a officiellement commencé le 1er octobre dernier. Parmi les thèses dix-huitièmistes programmées dans le cadre de cette opération, signalons celles de Capucine Lebreton (La morale sensitive) et d’Olivier Guichard (Voltaire et les jésuites). Nicolas Morel, ancien civiliste de l’Institut, initialement inscrit, continue à travailler sur Voltaire (Beuchot, éditeur de Voltaire) mais dans le cadre des travaux de l’université de Berne, où il est devenu l’assistant du Professeur Michèle Crogiez.
Voltaire : au secours !
Les événements récents, de triste mémoire, ont provoqué un regain d’intérêt pour les écrits de Voltaire, au premier rang desquels le Traité sur la tolérance, l’article « Fanatisme » du Dictionnaire philosophique, avec sa formule décisive (« Lorsqu’une fois le fanatisme a gangrené un cerveau, la maladie est presque incurable ») et bien entendu Candide. André Glucksmann a d’ailleurs consacré un de ses récents opuscules, opportunément intitulé Voltaire contre-attaque, au plus célèbre des contes voltairiens.
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