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On sait qu’est en cours, aux éditions Classiques Garnier, la publication des éditions critiques des quelque cinquante pièces de théâtre, à la fois tragédies, comédies, divertissements rédigés par Voltaire depuis Œdipe, son premier grand succès théâtral, jusqu’à Agathocle et Irène, ses pièces ultimes, d’ailleurs parues après la mort de leur auteur. L’Institut et Musée Voltaire, qui possède les manuscrits de plusieurs tragédies, est évidemment partie prenante de cette vaste entreprise éditoriale.
Elle l’est d’autant plus qu’est né à Genève un projet de recherche intitulé Herméneutique des Lumières dont nous avons choisi de présenter, dans ce numéro, les très grandes lignes. Un article récent d’Alain Sager, dans les Cahiers Voltaire (« Voltaire avec Rousseau: dissimulation et faux‑semblants dans L'Orphelin de la Chine ») a montré de manière tout à fait décisive qu’il s’agissait de repenser, à la lumière de nouveaux apports, le théâtre de Voltaire.
Gageons dès lors que les outils théoriques apportés par cette vaste réflexion sur le travail de l’herméneute nous permettent de redécouvrir, pour notre plus grand plaisir, le sens oublié du drame voltairien !
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